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mardi 9 juin 2020

La furie politiquement correcte contre les monuments, la gauche abat l’histoire



 

par 8 juin 2020


Faire table rase du passé des pays occidentaux semble être le mot d’ordre du politiquement correct à la sauce Black Lives Matter.

D’un côté et de l’autre de l’Atlantique, la gauche radicale-chic et extrémiste, reconvertie du socialisme marxiste à l’anti-racisme, en même temps anti-raciste et racialiste, en même temps certaine que les races n’existent pas et convaincue que « le privilège blanc » est une généralité générant un racisme systémique contre les autres, tous les autres, dans une fureur iconoclaste fait tomber les statues et efface l’histoire.  

Dans une volonté d’assouvir toutes les revendications folles des minorités les plus variées de la planète, de satisfaire la soif de puissance de communautés étrangères sur des pays dont elles ne sont pas originaires.
Une haute statue en bronze du Texas Ranger Jay Banks a été enlevée jeudi de l’aéroport de Dallas Love Field. 
Elle y était depuis 1962. 
Des fonctionnaires de la ville de Dallas et de l’aéroport ont convenu conjointement,  sans consulter le maire,  de retirer la statue après que des extraits du livre de Doug J. Swanson intitulé Cult of Glory: The Bold and Brutal History of the Texas Rangers qui parle de Jay Banks comme d’un « raciste » aient circulé. 
« Jay Banks a été impliqué dans les efforts de 1957 pour empêcher les enfants noirs de fréquenter une école blanche », a déclaré Swanson à KXAS-TV. 
« Il ne faisait que suivre les ordres, mais il était le visage de la résistance à l’intégration à Mansfield en 1957. » 
Cependant, Swanson lui-même a expliqué qu’il était « surpris » par le retrait de la statue.
« Je n’ai pas été consulté », a-t-il déclaré.
« J’ai des sentiments très mitigés à ce sujet. Je pense qu’il est vraiment important que l’histoire de la statue soit connue. »
À Philadelphie, en Pennsylvanie, la statue de Frank Rizzo, qui ces derniers jours avait été couverte de graffiti lors des manifestations contre la mort de George Floyd, est tombée. 
« C’est le début du processus de guérison de notre ville », a fièrement proclamé le maire de la ville, le démocrate Jim Kenney, qui a pris la décision de supprimer l’icône après un débat qui avait duré des années. 
Tel que rapporté par le quotidien italien La Repubblica, en Virginie, le gouverneur démocrate Ralph Northam, a annoncé qu’il retirerait de Richmond la célèbre statue de  Robert Lee, le général commandant des États confédérés pendant la guerre civile tandis que le maire d’Indianapolis, Joe Hogsett s’est uni à la fureur politiquement correcte en annonçant qu’il supprimera du parc de la ville un monument dédié aux soldats confédérés morts dans un camp de prisonniers.
Toujours au nom de l’antiracisme, et du racialisme noir, en Europe, et précisément à Bruxelles, plus de 30 mille personnes ont signé une pétition pour demander la suppression des statues de Léopold II, le souverain belge qui a régné de 1865 à 1909, tandis qu’à Londres la statue de Winston Churchill, le Premier ministre conservateur britannique, héros de la Seconde Guerre mondiale, a été vandalisée, l’homme d’État britannique étant lui-aussi accusé de « racisme ». 
Toujours en Grande-Bretagne, dans la ville de Bristol, des manifestants déchaînés et hystériques, où les blancs idiots utiles abondent, ont abattu la statue controversée d’un marchand d’esclaves du XVIIe siècle, qui fut aussi un grand bienfaiteur de sa ville natale Bristol : le mémorial de bronze d’Edward Colston situé dans le centre-ville de Bristol depuis 1895, a été abattu et jeté dans la rivière.



Cette fureur iconoclaste est l’expression obsessionnelle des thèses racialistes de l’extrême-gauche américaine déferlant sur le Vieux Continent, les blancs étant forcément les « méchants » et les noirs les « victimes, toute bavure policière contre un « homme de couleur » étant forcément raciste, etc. 

La guerre raciale est aux portes de la société européenne,  son histoire en est la première victime.

Francesca de Villasmundo

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