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vendredi 15 mai 2020

Didier Raoult face aux sénateurs : « L’État français s’est décrédibilisé »



Didier Raoult face aux sénateurs : « L’État français s’est décrédibilisé »
 
 
Ce 14 mai, devaient – enfin ! – être officiellement rendus les résultats du fameux test “scientifique” Discovery. Ils ne le seront pas… faute de résultats !

Et faute de résultats, le bashing médiatique anti-Raoult et anti-chloroquine bat son plein à coups d’ultimes tests qui tuent, mais surtout tronqués ou invérifiables (le dernier mené en France sur des patients parvenus au stade critique de la maladie, l’autre sorti du fin fond obscur de la Chine… quand il aurait été si facile de le réaliser en France ou de le vérifier à l’IHU de Marseille) ou encore d’articles de presse basés sur des “révélations” faites par d’éminents spécialistes… tous liés au labo US Gilead !


En matière de résultats face au Covid-19, ce n’est pas la France que l’ONU consulte, mais le Venezuela

Tout ça est à l’image de la déliquescence de notre pays, ridicule, obscène, sinistre, piloté par des salauds, relayé par des idiots, allant jusqu’à contaminer nos provinces profondes : chez moi, dans le Morbihan, jusqu’à ce matin, les activités nautiques étaient ré-autorisées par le préfet du domaine maritime… mais pas par le préfet du Morbihan ayant en charge les plages, les cales et les chemins côtiers ; d’où un pataquès grotesque qui n’empêchait heureusement pas des baigneurs hardis de venir se redorer la pilule sur leurs serviettes de bain et les premiers bateaux de partir faire un tour sur le Golfe du Morbihan sans demander leur reste.
Allez savoir pourquoi ce n’est pas la France que l’ONU a été consulter pour l’excellence de ses résultats face aux Covid-19… mais le Venezuela (10 morts seulement) !
Et en plus du dépistage systématique et du confinement ciblé des malades détectés, il utilise quoi, le Venezuela, comme traitement ?
 La chlo-ro-quine, produit sur son sol avec l’aide officielle du gouvernement chinois (qui n’a visiblement rien à battre du test contradictoire obscur évoqué ci-dessus) !



Pr Raoult : le Conseil scientifique mis en place par le gouvernement évolue dans un écosystème commun avec l’industrie pharmaceutique

Pendant ce temps-là, les propos tenus en visioconférence par Didier Raoult, répondant le 7 mai aux questions des sénateurs, nous parviennent par bribes.
Et le chef du service infection de l’IHU de Marseille n’y va pas par quatre chemins pour régler leur compte aux bouffons qui nous gouvernent.
Extrait d’un verbatim établi par le site Gomet’ Santé.

« Ce groupe [le Conseil scientifique mis en place par le gouvernement, ndlr] évolue dans un écosystème commun avec les directions locales de l’industrie pharmaceutique. »
« Il est à noter, qu’à cette occasion, j’ai pu observer un délire, qui est le plus stupéfiant sur le plan médicamenteux de toute ma carrière, pourtant longue, sur le danger extrême de l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de la chloroquine. Ces médicaments sont prescrits depuis 80 ans. Il est probable qu’au moins 1/3 de la population a eu l’occasion d’en manger. En France, la CNAM rapporte que 36 millions de comprimés de Plaquenil 200 mg ont été́ distribués en 2019. L’émotion formidable sur les risques de la chloroquine et l’hydroxychloroquine témoigne d’une absence complète de contrôle de l’information raisonnée, basée sur la bibliographie, et non pas sur les émotions des uns et des autres, voire la manipulation de l’opinion et je mesure mes termes. »
« La position du ministère a consisté, sur les conseils du Haut comité de santé publique actuel, conseillé par le professeur Chidiac, d’interdire la prescription d’hydroxychloroquine aux médecins généralistes. […] Il est donc question, pour des raisons qui sont mystérieuses et dont je pense que cette commission devrait se préoccuper sérieusement, d’empêcher l’usage du médicament le plus utilisé au monde pour traiter le COVID, le plus utilisé au monde par les médecins qui prennent en charge les COVID. Ce mystère français reste à élucider. Ceci décrédibilise durablement les décisions de l’État dans une situation de crise quand les praticiens sont massivement en désaccord avec les autorités et représente un danger pour l’avenir. »
« L’essai Discovery représente les conséquences d’un choix initial, qui était d’utiliser le Remdesivir, et celui-ci ne pouvant être utilisé que dans les formes graves du fait de sa toxicité. Il ne testait plus la prise en charge des formes au début, ce que je pense être une erreur grave et une ignorance scientifique coupable sur la virologie. »
 Photo d’en-tête : le professeur Raoult en visioconférence avec les sénateurs le 7 mai (source : Gomet’ Santé)

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