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vendredi 22 juin 2018

Le périple de l’Aquarius : prémices de l’invasion de l’Europe par l’Afrique ?

 
 





Au moins la moitié des migrants qui ont débarqué en Espagne souhaitent demander l’asile en France.


S’il est normal que le périple de l’Aquarius puisse émouvoir, il est scandaleux de l’exploiter à des fins politiques.
Au moins la moitié des migrants qui ont finalement débarqué à Valence, en Espagne, souhaitent demander l’asile en France.
L’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) s’apprête à les interroger pour déterminer s’ils sont éligibles à l’asile.
Pourtant, le gouvernement français n’a guère mis d’empressement à proposer un port de remplacement quand l’Italie a refusé d’accueillir le navire de l’association SOS Méditerranée.
Il a préféré refiler la patate chaude à l’Espagne – si l’on peut s’exprimer ainsi quand il s’agit d’êtres humains.
Le nouveau gouvernement socialiste était tout heureux de manifester ainsi sa solidarité européenne et sa générosité : « Bienvenue chez vous », pouvait-on lire, en plusieurs langues, sur une banderole.
Attaqué par l’opposition de gauche, des associations de défense des migrants, voire certains élus de sa majorité, Emmanuel Macron a dû se justifier lors de sa conférence de presse à Meseberg, en Allemagne.
Il a mis en cause une coopération insuffisamment anticipée, dénonçant « les solutions faciles » et « les déclarations d’estrade ».
Une façon de dissimuler son embarras, alors qu’il cherche à convaincre sa commère Angela Merkel d’être un peu moins laxiste en matière d’immigration.
Sans compter qu’il est malvenu de critiquer les propos d’estrade, lui qui est un accro de la communication, au point de commettre des maladresses.
Rappelez-vous cette anecdote toute récente : après avoir recadré, le 18 juin, un élève de troisième, trop familier avec lui, il est revenu devant les caméras lui faire la morale, vantant, selon son habitude, les vertus de la réussite – « Il faut montrer ce dont tu es capable et aller le plus loin possible » et l’humiliant d’un « Eh beh, y a encore du boulot ! », indigne dans la bouche d’un « Président ».
Il ne s’est guère soucié du buzz provoqué sur les réseaux sociaux, que le gamin vit mal.
Incapable de gérer l’immigration en France – mais le veut-il vraiment, ce multiculturaliste dans l’âme ? – , il rejette sur l’Europe la responsabilité de le faire alors qu’elle est, elle-même, incapable de la maîtriser collectivement.
Il a fallu que plusieurs pays européens rechignent à appliquer les accords de Dublin, que l’Italie se donne un gouvernement eurosceptique et anti-migratoire, que les sondages montrent qu’une majorité de Français trouvent nos dirigeants trop laxistes pour que Macron se montre un peu plus ferme.
Le problème de l’immigration est trop sérieux pour être traité par des déclarations bourrées d’arrière-pensées.
Hier encore, dans le « Soir 3 », un sénateur communiste affirmait que l’Aquarius est la « honte de la République », ajoutant : « Comment avons-nous pu laisser un bateau avec 629 hommes, femmes et enfants dériver, aller nous faire rejeter par les fascistes italiens et ne rien dire alors qu’il était à 7 km de nos côtes ? »

Il a sans doute oublié ce qu’écrivait Georges Marchais en 1981 (« Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine ») mais reste nourri de l’idéologie marxiste de la lutte des classes dans laquelle les immigrés, ces nouveaux exploités, se substitueraient aux ouvriers.

Si la France ne prend pas des mesures efficaces pour maîtriser l’immigration, comme le font déjà quelques pays européens, elle sera complice, dans les années à venir, de l’immigration massive prophétisée par Jean Raspail, dans Le Camp des saints.

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