© AP Photo/ Hassan Ammar
14 Avril 2018, 03:23
Avant même toute preuve sérieuse et formelle concernant l'attaque chimique présumée à Douma, la France, la Grande-Bretagne et les USA ont commencé à bombarder tôt ce matin la région de Damas pendant une heure avec des frappes ciblées se transformant de facto en force aérienne des rebelles djihadistes.
En effet, alors que les bombardements sur Damas avaient cessé du fait de la reprise de la Ghouta par l'armée syrienne, c'est au tour du trio impérialiste franco-étatsuno-britannique de prendre le relai et de bombarder Damas.
Les preuves annoncées par Macron et Trump n'en sont pas.
Elles se basent sur une manipulation de vidéos et des échantillons de sang qui auraient transité par la frontière turque dont un expert occidental a déclaré que "les analyses ne sont pas concluantes" d'autant plus qu'elles ne sont pas sourcées.
CNN a d'ailleurs fini par déclarer qu'un autre fonctionnaire étatusnien qui connaît bien le déroulement des enquêtes des renseignements étatsuniens concernant les attaques chimiques a déclaré "que l'évaluation initiale des renseignements - qu'un agent chimique a été utilisé - est basée sur le visionnement des vidéos et la comparaison des effets physiques montrés avec ce que l'on sait à la fois sur le chlore et les agents neurotoxiques".
Donc aucune preuve sérieuse ne résistant à une manipulation par les djihadistes sur le terrain !
Les impérialistes avaient tellement peur que l'enquête de l'OIAC (Organisation Internationale pour l'Interdiction de l'Arme Chimique) qui devait commencer aujourd'hui n'aille pas dans leur sens qu'ils ont décidé de bombarder Damas avant même l'arrivée des experts au risque d'embraser toute la région voir le monde.
Trump à 01h GMT (03h00) ce samedi (voir plus bas pour plus de détails) a lancé une opération militaire d'envergure contre la Syrie de Bachar el Assad autour de Damas après avoir contacté Macron et May qui ont décidé cette action sans aucun vote au Parlement ce qui est classique pour la France (régime autoritaire où le Parlement ne peut s'opposer aux décisions du "chef de guerre") mais inhabituelle pour la Grande-Bretagne (démocratie parlementaire).
En Grande-Bretagne où les représentants de l'opinion publique au Parlement ont habituellement leur mot à dire : "Plusieurs voix, dans l'opposition comme dans la majorité, s'étaient élevées pour exiger une consultation du Parlement avant tout engagement militaire, consultation qui n'aura finalement pas eu lieu. Selon un sondage YouGov réalisé auprès de 1.600 personnes et publié jeudi dans le Times, 43% des Britanniques s'opposent à des frappes aériennes en Syrie, quand seulement 22% s'y déclarent favorables (34% d'indécis)." (AFP)
Elles se basent sur une manipulation de vidéos et des échantillons de sang qui auraient transité par la frontière turque dont un expert occidental a déclaré que "les analyses ne sont pas concluantes" d'autant plus qu'elles ne sont pas sourcées.
CNN a d'ailleurs fini par déclarer qu'un autre fonctionnaire étatusnien qui connaît bien le déroulement des enquêtes des renseignements étatsuniens concernant les attaques chimiques a déclaré "que l'évaluation initiale des renseignements - qu'un agent chimique a été utilisé - est basée sur le visionnement des vidéos et la comparaison des effets physiques montrés avec ce que l'on sait à la fois sur le chlore et les agents neurotoxiques".
Donc aucune preuve sérieuse ne résistant à une manipulation par les djihadistes sur le terrain !
Les impérialistes avaient tellement peur que l'enquête de l'OIAC (Organisation Internationale pour l'Interdiction de l'Arme Chimique) qui devait commencer aujourd'hui n'aille pas dans leur sens qu'ils ont décidé de bombarder Damas avant même l'arrivée des experts au risque d'embraser toute la région voir le monde.
Trump à 01h GMT (03h00) ce samedi (voir plus bas pour plus de détails) a lancé une opération militaire d'envergure contre la Syrie de Bachar el Assad autour de Damas après avoir contacté Macron et May qui ont décidé cette action sans aucun vote au Parlement ce qui est classique pour la France (régime autoritaire où le Parlement ne peut s'opposer aux décisions du "chef de guerre") mais inhabituelle pour la Grande-Bretagne (démocratie parlementaire).
En Grande-Bretagne où les représentants de l'opinion publique au Parlement ont habituellement leur mot à dire : "Plusieurs voix, dans l'opposition comme dans la majorité, s'étaient élevées pour exiger une consultation du Parlement avant tout engagement militaire, consultation qui n'aura finalement pas eu lieu. Selon un sondage YouGov réalisé auprès de 1.600 personnes et publié jeudi dans le Times, 43% des Britanniques s'opposent à des frappes aériennes en Syrie, quand seulement 22% s'y déclarent favorables (34% d'indécis)." (AFP)
« Il y a peu de temps, j’ai ordonné aux forces armées des Etats-Unis de lancer des frappes de précision contre des cibles associées aux capacités chimiques militaires du dictateur syrien Bachar Al-Assad. Une opération combinée est en cours avec la France et le Royaume Uni, nous les remercions tous les deux. » Trump, président des USA, samedi 14.04.18 à 01h00 GMT.
Le chef d'état-major, le général Joe Dunford, a indiqué que les forces occidentales avaient frappé vendredi à 21H00 (01H00 GMT samedi) trois cibles liées au programme d'armement chimique syrien, l'une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie.
A 22H00 (02H00 GMT), ces frappes étaient "terminées", a ajouté le général Dunford, précisant qu'aucune perte américaine n'était à déplorer.
Selon l'AFP, "Le chef d'état-major français, le général François Lecointre, était présent lors de la conférence de presse au Pentagone. Le général Dunford a indiqué qu'aucune autre opération n'était prévue pour l'instant, précisant que les alliés avaient pris soin d'éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays, et que Moscou n'avait pas été averti à l'avance de l'intervention".
A 22H00 (02H00 GMT), ces frappes étaient "terminées", a ajouté le général Dunford, précisant qu'aucune perte américaine n'était à déplorer.
Selon l'AFP, "Le chef d'état-major français, le général François Lecointre, était présent lors de la conférence de presse au Pentagone. Le général Dunford a indiqué qu'aucune autre opération n'était prévue pour l'instant, précisant que les alliés avaient pris soin d'éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays, et que Moscou n'avait pas été averti à l'avance de l'intervention".
Selon l'AFP, "La contribution britannique à l'action coordonnée a été réalisée par quatre avions de combat Tornado GR4 de la Royal Air Force", a précisé le ministère britannique de la Défense dans un communiqué.
"Ils ont lancé des missiles Storm Shadow contre un complexe militaire - une ancienne base de missiles - à 24 kilomètres à l'ouest de Homs". Cette cible, "où le régime est supposé conserver des armes chimiques", a été déterminée à la suite d'une "analyse scientifique très méticuleuse", visant à maximiser la destruction de l'arsenal chimique syrien, selon le ministère. Ainsi l'armée britannique aurait frappé un complexe militaire près de Homs.
Le régime syrien a jugé que cette opération militaire constituait une violation "flagrante" du droit international et était "vouée à l'échec".
La Russie, soutien indéfectible du régime de Damas, a vivement réagi par la voix de son ambassadeur aux Etats-Unis, Anatoli Antonov.
"Nos mises en garde n'ont pas été entendues", a-t-il estimé, jugeant que ces frappes étaient une "insulte" au président russe Vladimir Poutine. (Source AFP).
Selon le général Joe Dunford, chef d'état-major étatsunien, cité par l'AFP : "les alliés ont pris soin d'éviter de toucher les forces russes, massivement présentes dans le pays, mais que Moscou n'avait pas été averti à l'avance des cibles choisies".
Il n'y aurait pas eu de pertes étatsuniennes selon le Pentagone et le MAE britannique a déclaré que l'opération avait été couronné de succès.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des centres de recherche scientifique, "plusieurs bases militaires" et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs ont été pris pour cibles.
Toujours selon l'AFP, depuis Paris, le président français Emmanuel Macron a souligné que les frappes françaises étaient "circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques".
"Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l'emploi d'armes chimiques", a-t-il martelé.
Selon Le Monde, Damas a dénoncé « l’agression tripartite contre la Syrie », « une violation flagrante du droit international», « vouée à l’échec », a rapporté l’agence officielle Sana.
Macron a déclaré dans un communiqué "j'ai ordonné" la frappe assumant cette violation du droit ainternational et cette action impérialiste :
"La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie. J'ai donc ordonné aux forces armées françaises d'intervenir cette nuit, dans le cadre d'une opération internationale menée en coalition avec les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni et dirigée contre l'arsenal chimique clandestin du régime syrien", précise-t-il, selon l'AFP.
Macron a déclaré dans un communiqué "j'ai ordonné" la frappe assumant cette violation du droit ainternational et cette action impérialiste :
"La ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie. J'ai donc ordonné aux forces armées françaises d'intervenir cette nuit, dans le cadre d'une opération internationale menée en coalition avec les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni et dirigée contre l'arsenal chimique clandestin du régime syrien", précise-t-il, selon l'AFP.
Selon South Front : "Selon les militants progouvernementaux syriens, la plupart des cibles se trouvaient dans les districts d'al-Kiswah et de Barazah à l'intérieur de la ville de Damas. D'autres positions comme la base de missiles d'al-Qutifah et la base aérienne de Dumayr ont également été touchées. La télévision libanaise al-Mayadeen a déclaré que les Forces de défense aérienne arabes syriennes (SyAAD) ont pu abattre plus de 13 missiles au-dessus de la ville de Damas".
Interception des missiles franco-britannico-étatsunien par les autorités syriennes
Selon Russia Today, les systèmes de défense aériens russes n'ont pas été impliqués dans l'interception des missiles franco-britannico-étatsuniens : "Le ministère de la Défense russe a déclaré que ses systèmes de défense aériens n'étaient pas impliqués dans l'interception de missiles qui ont visé le territoire le syrien. Le ministère a précisé que la majorité des 100 missiles de croisières tirés par les Etats-Unis la France et le Royaume-Uni avaient été interceptés."
Lire également :
-[Photo, vidéos] Plus de 100 missiles lancés, "la plupart d'entre eux" interceptés par les forces syriennes (Southfront)
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Selon TF1 / LCI, il n'y a pas eu de déluge de feu, les forces syriennes auraient évacué les bases frappées.
Il n'y aurait pas eu de victimes russes ou Iraniennes.
On se pose les questions sur l'ampleur de la réponse russe si réponse il y a.
Quant à Amnesty international, une ONG de soit disant défense des droits de l'homme, plutôt que de condamner cette attaque en violation du droit international, elle a appelé à "minimiser le tort aux civils" rappelant la position scandaleuse de certaines ONGS lors des bombardements franco-britannico-étatsuniens en Libye en 2011 :
"Le peuple syrien a déjà enduré six années d'un conflit dévastateur, et des attaques chimiques dont beaucoup sont des crimes de guerre", déplore l'ONG. "Toute les précautions doivent être prises pour minimiser le tort causé aux civils dans les actions militaires" menées en représailles à l'usage présumé d'armes chimiques par Damas contre sa population, a-t-elle exigé, selon l'AFP.
Amnesty international avalise ainsi le recours à des frappes militaires au prétexte qu'il y a eu des attaques chimiques pourtant sans aucune preuve formelle jusqu'à présent.
Amnesty international montre-t-elle encore ici son vrai visage : la caution morale des impérialistes ?
Lire à ce sujet :
- La "guerre humanitaire" des ONGs contre le peuple libyen
- Rony Brauman: «Les mensonges des guerres humanitaires» (Mediapart)
Il n'y aurait pas eu de victimes russes ou Iraniennes.
On se pose les questions sur l'ampleur de la réponse russe si réponse il y a.
Quant à Amnesty international, une ONG de soit disant défense des droits de l'homme, plutôt que de condamner cette attaque en violation du droit international, elle a appelé à "minimiser le tort aux civils" rappelant la position scandaleuse de certaines ONGS lors des bombardements franco-britannico-étatsuniens en Libye en 2011 :
"Le peuple syrien a déjà enduré six années d'un conflit dévastateur, et des attaques chimiques dont beaucoup sont des crimes de guerre", déplore l'ONG. "Toute les précautions doivent être prises pour minimiser le tort causé aux civils dans les actions militaires" menées en représailles à l'usage présumé d'armes chimiques par Damas contre sa population, a-t-elle exigé, selon l'AFP.
Amnesty international avalise ainsi le recours à des frappes militaires au prétexte qu'il y a eu des attaques chimiques pourtant sans aucune preuve formelle jusqu'à présent.
Amnesty international montre-t-elle encore ici son vrai visage : la caution morale des impérialistes ?
Lire à ce sujet :
- La "guerre humanitaire" des ONGs contre le peuple libyen
- Rony Brauman: «Les mensonges des guerres humanitaires» (Mediapart)
Selon Sana, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré samedi que l'agression contre la Syrie visait un État souverain qui a tenté de reprendre vie après des années d'agression terroriste.
Selon AMN, "L'armée syrienne a signalé trois sites que les États-Unis et leurs alliés ont pris pour cible en Syrie lors de l'attaque de ce matin. Selon l'armée syrienne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni auraient frappé la base 105 de la brigade, la base aérienne de Dumayr et Barzeh dans la campagne de Damas".
Le ministère russe a confirmé qu'aucune frappe n'a eu lieu près des bases russes selon l'AFP. :
"Aucun des missiles de croisière tirés par les Etats-Unis et par leurs alliés n'est entré dans la zone de responsabilité des défenses aériennes russes qui protègent les installations à Tartous et à Hmeimim", a indiqué le ministère dans un communiqué cité par l'agence de presse d'Etat RIA Novosti. Les forces russes disposent d'une base navale à Tartous et d'une base aérienne à Hmeimim."
Le ministère russe a confirmé qu'aucune frappe n'a eu lieu près des bases russes selon l'AFP. :
"Aucun des missiles de croisière tirés par les Etats-Unis et par leurs alliés n'est entré dans la zone de responsabilité des défenses aériennes russes qui protègent les installations à Tartous et à Hmeimim", a indiqué le ministère dans un communiqué cité par l'agence de presse d'Etat RIA Novosti. Les forces russes disposent d'une base navale à Tartous et d'une base aérienne à Hmeimim."
L'Iran a mis en garde contre une escalade régionale suite aux bombardements occidentaux en Syrie : "Les Etats-Unis et leurs alliés, sans aucune preuve et avant même une prise de position de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ont menée cette action militaire (...) contre la Syrie et sont responsables des conséquences régionales de cette action aventuriste", a affirmé le ministère iranien des Affaires étrangères, selon le site Telegram de son porte-parole Bahram Ghassemi. "Cette agression vise à compenser l'échec des terroristes" dans la Ghouta orientale, qui vient d'être reprise par l'armée syrienne et ses alliés, ajoute le texte qui dénonce une "violation claire des règles et des lois internationales". L'Iran envoie des "conseillers militaires" et des volontaires iraniens, afghans, pakistanais et irakiens en Syrie pour épauler l'armée syrienne contre les groupes jihadistes et rebelles."
Selon le correspondant de terrain d'Al-Masdar à Damas, la Coalition étatsunienne a frappé Jaramana, Barzeh, Dumayr et plusieurs sites ruraux de Damas. Le correspondant d'Al-Masdar a ajouté que les missiles de croisière ont plu sans arrêt sur la campagne de Damas, avec quelques rapports d'attaques dans la province occidentale de Tartous.
Selon les autorités syriennes citées par l'AFP : "Un "centre de recherches" dans le quartier de Barzé à la limite nord-est de Damas, a ainsi été visé par des missiles, "entraînant la destruction d'un centre de formation et de laboratoires scientifiques", selon Sana.
"Les missiles qui ont visé une position militaire à Homs ont été interceptés et leur trajectoire a été déviée, blessant trois civils", a assuré par ailleurs l'agence.
Cette base à Homs abriterait un centre de recherches militaires et des entrepôts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui rapporte également "des frappes occidentales" contre des centres similaires et plusieurs bases militaires dans la région de Damas."
Les autorités syriennes ont déclaré que seulement 30 missiles ont été tirées.
"Les missiles qui ont visé une position militaire à Homs ont été interceptés et leur trajectoire a été déviée, blessant trois civils", a assuré par ailleurs l'agence.
Cette base à Homs abriterait un centre de recherches militaires et des entrepôts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui rapporte également "des frappes occidentales" contre des centres similaires et plusieurs bases militaires dans la région de Damas."
Les autorités syriennes ont déclaré que seulement 30 missiles ont été tirées.
Dans une déclaration télévisée à 07h00 (5h00 GMT) : Florence Parly a déclaré que la Russie avait été prévenue des bombardements hier.
Selon Reuters, l'Elysée a du corriger "Le président russe, Vladimir Poutine, n'a pas été prévenu de l'imminence des frappes contre des installations du régime syrien, ont déclaré samedi des sources à l'Elysée. Des processus de "déconfliction" permettant d'éviter que des intérêts russes soient touchés ont été mis en oeuvre, à partir du moment où l'opération était lancée, a-t-on ajouté."
Le ministère de la défense de la Russie, a indiqué que "les missiles avaient été tirés depuis des navires américains en mer Rouge, par des avions volant au-dessus de la Méditerranée et par des bombardiers stratégiques américains venus de la base aérienne d'Al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie".
Selon le Général Trinquand, expert militaire sur LCI, les missiles français ont été tirés en dehors de l'espace aérien syrien.
Selon l'AFP, la France a frappé avec des frégates et des avions de chasse.
Selon Reuters, l'Elysée a du corriger "Le président russe, Vladimir Poutine, n'a pas été prévenu de l'imminence des frappes contre des installations du régime syrien, ont déclaré samedi des sources à l'Elysée. Des processus de "déconfliction" permettant d'éviter que des intérêts russes soient touchés ont été mis en oeuvre, à partir du moment où l'opération était lancée, a-t-on ajouté."
Le ministère de la défense de la Russie, a indiqué que "les missiles avaient été tirés depuis des navires américains en mer Rouge, par des avions volant au-dessus de la Méditerranée et par des bombardiers stratégiques américains venus de la base aérienne d'Al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie".
Selon le Général Trinquand, expert militaire sur LCI, les missiles français ont été tirés en dehors de l'espace aérien syrien.
Selon l'AFP, la France a frappé avec des frégates et des avions de chasse.
Enfin aux alentours de 08h00, la Turquie qui soutient les rebelles djihadistes notamment à Idlib et auparavant Jaish Al Islam à Douma a déclaré que les frappes franco-britannico-étatsuniennes étaient "appropriées".
Ces frappes auront donc eu au moins le mérite d'affaiblir l'entente russo-turco-iranienne et de montrer que la Turquie s'alignait sur les positions de l'OTAN.
La France peu après avoir lancé les frappes militaires a déclaré par la voie du ministre des affaires étrangères français vouloir : "relancer le processus politique".
Peu probable tant les acteurs russo-iraniens sont devenus incontournables.
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