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mardi 3 avril 2018

Des anarchistes squattent la maison qu'elle vient de vendre !



Les squatteurs connaissaient très bien cette règle des deux jours puisqu’ils ont fait établir leur domicile sur place en se faisant envoyer du courrier à cette nouvelle adresse.
 
 
Les squatteurs connaissaient très bien cette règle des deux jours puisqu’ils ont fait établir leur domicile sur place en se faisant envoyer du courrier à cette nouvelle adresse.
 
La propriétaire d’une villa située rue des frères Gamon à Crest a eu la mauvaise surprise de retrouver sa maison occupée par plusieurs individus de la mouvance libertaire.

Sur le portillon de l’habitation qui venait de trouver acquéreur, ces derniers qui ont renommé les lieux « centre social culturel autogéré » mettent en garde qui voudrait entrer et ont placardé l’article ronflant du code civil (art 102)  à l’appui : « Ce lieu est dorénavant notre domicile et notre résidence principale. »
Dans ce quartier cossu de la cité crestoise, les riverains très remontés ont rédigé une pétition pour exiger que les forces de l’ordre interviennent le plus rapidement possible pour déloger les squatteurs. En vain…
Selon la loi du 5 mars 2007, le propriétaire doit entreprendre des démarches dans les 48 heures après le début de l'occupation illégale.
Au-delà, les squatteurs peuvent invoquer le droit au logement.
Les occupants connaissaient très bien cette règle des deux jours puisqu’ils ont fait établir leur domicile sur place en se faisant envoyer du courrier à cette nouvelle adresse.
C’est un scandale !
Cette maison est en vente depuis trois ans et nous avons signé un compromis de vente il y a quelques jours.
Et voilà que ces gens ont décidé de l’occuper sans pouvoir être expulsé.
La propriétaire des lieux
Elle a déposé plainte et a mandaté un huissier de justice pour constater l’infraction et assigner les occupants en référé au tribunal de grande instance.
« On est manifestement face à des squatteurs qui occupent des locaux qui n’étaient pas occupés, précise le procureur de la république de Valence contacté par nos soins.
Et dans ce cas précis, c’est la propriétaire de la maison qui doit prendre l’initiative d’une procédure d’urgence en référé pour demander leur expulsion ».

« Mais cela peut durer des mois voire des années, » lâche une source proche du dossier.

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