par 9 Jan 2018 |
|
Les ruptures conventionnelles collectives, c’est le dernier must pour dégraisser les effectifs d’une entreprise avec des volontaires et sans les hurlements (ni les coûts) liés à un plan social qui de plus s’accompagne d’obligations de reclassement, d’exigences de formations, ou encore… d’interdiction pour l’entreprise d’embaucher à d’autres postes.
Pour Martinez, le patron de la CGT, les ruptures conventionnelles collectives c’est “une façon très facile pour les entreprises, les grandes vous avez remarqué, de se débarrasser d’un certain nombre de salariés, pourquoi pas les plus anciens”.
Comme je vous l’avais annoncé avant la trêve des confiseurs, c’est la chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie (groupe Mulliez) qui ouvre le bal en présentant dès le lundi 8 janvier un projet de réduction de l’emploi devant le comité central d’entreprise en faisant appel à la rupture collective conventionnelle en visant les 200 départs.
Cette même méthode est dans les cartons chez PSA, ou encore la Société Générale, d’autres comme Les Inrocks ou encore même Le Figaro y pensent le matin en se rasant…
Ça va couiner dans les chaumières.
Charles SANNAT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.