C’est sans aucun étonnement et avec une certaine indifférence blasée que j’entends, je vois, je lis, les commentaires médiatiques forcément « avisés » (puisque publics) des experts en tout, et surtout du vide, qui n’ont jamais eu de sang sur eux, ni sur leur mains, que cela soit le leur ou celui des autres.

Les deux questions essentielles au sujet du terrorisme islamique, ici ou ailleurs, sont pourtant d’une simplicité presque biblique : «Jusqu’où devons-nous accepter de subir ? Combien faudra t’il encore d’innocentes victimes sacrificielles au nom de «principes» pour réagir sans état d’âme.»
Il n’y a que les gouvernements pour prendre ces décisions, décider de là où doit se placer le curseur le plus efficace.
Visiblement il est en zone basse.
Le reste, les logorrhées médiatiques, les discours politiques tant répétés et si convenus qu’ils en deviennent écœurants, les « il faut s’habituer », les déclarations d’intention sur les réseaux sociaux, les pétitions, les «Je suis…», les leçons données par les forcément « bonnes âmes », les bougies et toute la palette de branlettes faussement compassionnelles mais qu’il faut partager publiquement pour être dans «la norme sociale (sic)»: tout cela n’est que foutaises inutiles.
Une guerre, c’est est une, ne se paye ni encore moins ne se gagne avec des mots.
L’ennemi est l’islamiste intégriste qui veut nous imposer sa loi par la terreur, par l’angoisse, par la peine.

Il se défini ainsi lui-même, pourquoi refuser alors de le voir, de le nommer ?
On diffuse bien ses communiqués de « victoires », ses revendications…
Société absurde.
Il appartient à chacun, quelle que soit ses croyances, sa religion ou ses idées politiques, car c’est réellement l’affaire de tous sans exception, de décider dans quel camp antagoniste il se trouve. Clairement.
Le reste n’est finalement que trahisons, volontaires ou par défaut, ce qui revient au même.
Il n’y a pas de place pour les indécis dans ce débat.
Ceux-là mêmes qui nous soûlent de leçons en étant persuadés, finalement, de n’être pour l’immense majorité jamais personnellement concernés.
Sauf malchance…

Et c’est à l’Etat, et à lui seul, de prendre de vraies décisions.

Aux différents Etats visés par cette guerre ouvertement déclarée pour être plus précis.

On ne combat pas la bestialité primaire en défendant un humanisme de comptoir, et cela, même en première partie de soirée à la télévision.