Sandra Bertin avait tenu une conférence de presse 10 jours après l'attentat de Nice.
Publié le par SudOuest.fr avec AFP.
VALERY HACHE AFP or licensors
Après l’attentat de Nice, Sandra Bertin avait mis en cause le ministère de l’Intérieur, affirmant avoir subi des pressions. Bernard Cazeneuve avait alors contre-attaqué en diffamation
Après l’attentat de Nice le 14 juillet dernier, son témoignage avait fait grand bruit.
En pleine polémique, Sandra Bertin, policière municipale à Nice, affirmait avoir subi des pressions pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité.
Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, avait lancé des poursuites en diffamation. Le tribunal correctionnel de Paris a décidé ce mercredi que le procès aurait lieu le 7 juin.
Sanda Bertin maintient
Après l’audience de procédure ce mercredi, lors de laquelle a été fixée la date du procès, Sandra Bertin a déclaré qu’elle maintenait ses dires.
Son rapport de trois pages affirme que le camion du jihadiste est monté sur le trottoir avant le périmètre piéton, sans "aucune présence policière".
Un rapport de la police nationale assure à l’inverse qu’il a voulu éviter un "barrage" de policiers nationaux.
Face à la polémique, Bernard Cazeneuve avait demandé un rapport à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui a conclu que le dispositif n’était pas sous-dimensionné.
Au moment de la polémique, la jeune femme avait été décrite dans plusieurs médias comme une proche de Christian Estrosi, l’ancien maire de Nice et actuel président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Aura-t-elle les preuves de ces dires ? suspense
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