LP/JULIEN CONSTANT
Julien Constant|16 octobre 2016, 10h24 | MAJ : 16 octobre 2016, 12h11
Flambée de violence durant la nuit de samedi à dimanche dans le quartier du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Une centaine d’émeutiers s’en sont pris aux forces de l’ordre et ont tenté de détruire la mairie annexe dont toutes les vitres ont été brisées par des jets de pierres.
Vers 22 h 20 dans le secteur des rues Marie-Laurencin et Paul-Gauguin, une voiture de la brigade anticriminalité a essuyé un jet de cocktail Molotov.
« L’engin incendiaire a atteint le véhicule mais ce dernier ne s’est pas embrasé », précise une source proche de l’affaire.
Une trentaine de "trublions" (racailles) ont jeté différents projectiles sur les forces de l’ordre.
Les policiers se sont repliés et ont appelé du renfort.
Au total, une cinquantaine de fonctionnaires ont dû faire face à une centaine d’assaillants.
Le calme est revenu vers 1 heure du matin
« Ils ont bombardé la mairie annexe de pierre et toutes les vitres ont été brisées, ajoute une autre source. Mais les policiers ont réussi à les contenir pour éviter que le bâtiment ne soit détruit ».
Fort heureusement aucun policier n’a été blessé.
Aucune arrestation n’a pu être effectuée lors de l’affrontement.
Le calme est revenu vers 1 heure du matin.
Durant la nuit de vendredi à samedi les policiers et les pompiers étaient tombés dans un guet-apens. Vers 21 heures, square du Mantois, les pompiers interviennent pour éteindre un feu de poubelles.
En arrivant sur les lieux, quatre hommes leur lancent des bouteilles de verre et des pierres.
La police arrive en renfort et essuie aussi des tirs de projectiles lancés dans leur direction et disperse les "trublions." (racailles)
Les forces de l’ordre ont constaté que l’appel téléphonique passé aux pompiers était un leurre et qu’il n’y avait pas d’incendie.
Et déjà le week-end dernier, d’inquiétants faits de violence s’étaient produits.
Pour l’heure aucune explication ne peut être avancée.
Mais la saisie de 35 kilos de cannabis qui représente une perte financière importante pour les dealers et leurs familles pourrait expliquer cette "animosité" contre les policiers et les institutions
leparisien.fr
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