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dimanche 11 septembre 2016

Béziers : six téléphones et 300 g de cannabis dans une cellule

  
Téléphones et cannabis en prison, un phénomène récurrent.
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 Les problèmes de sécurité au centre pénitentiaire de Béziers ont été abordés, début septembre, entre le ministre Urvoas et les gardiens de prison. 
 
Lors de la visite du garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, au centre pénitentiaire de Béziers le 1er septembre dernier, les organisations syndicales des gardiens de prison ont évoqué nombre de problèmes avec lui.
 Jusque-là, les gardiens s'étaient abstenus de toute communication publique pouvant évoquer cette rencontre.
Mais l'arrivée, il y a peu, d'un détenu suspecté d'avoir voulu attenter à la vie d'un gardien via un autre détenu et qui plus est, radicalisé, a ravivé des craintes (Midi Libre du jeudi 8 septembre).
"Le problème de la radicalisation des détenus a été abordé avec le ministre car nous avons le sentiment que la prison de Béziers est la poubelle de la région, explique Nicolas Burtz de FO.

Nous avons proposé de mettre en place un principe de rotation trimestrielle pour tous les détenus signalés comme étant radicalisés.
Ces rotations éviteraient que ceux-ci ne prennent leurs marques.
 Quand nous avons ce type de problème à Béziers, le détenu reste sur place, les autres prisons parviennent à s'en débarrasser, nous voulons comprendre pourquoi, nous, non !
 Nous nous sentons nous aussi en danger vis-à-vis de ces personnes car nous ne sommes pas suffisamment formés et informés."
Il semble que le problème des fouilles aurait été lui aussi abordé.
 Selon les syndicats le ministre aurait renvoyé les gardiens vers leur chef d'établissement en ce qui concerne ce sujet.
Ce qui ne nous a pas été confirmé.

Trop de trafics

"Encore une fois jeudi lors d'une fouille de cellule, nous avons récupéré six téléphones et trois savonnettes de 100 gr de résine de cannabis.
Si nous pouvions fouiller les détenus, de telles choses n'arriveraient sans doute pas avec une aussi grande régularité", assure encore Nicolas Burtz.
 Le détenu mis en cause devrait être sanctionné dans un premier temps par l'administration pénitentiaire, puis ensuite par la justice.
En abordant le problème des téléphones, les gardiens ont reçu l'assurance que des brouilleurs de nouvelles générations allaient être installés très rapidement.
Que la sécurité de la prison avait été prise en compte et qu'une enveloppe conséquente avait été débloquée.
"Des travaux vont débuter au mois de novembre à Béziers pour éviter les projections, mais aussi en ce qui concerne la téléphonie", avait assuré le ministre de la justice lors de sa visite.
À plus ou moins long terme, des téléphones filaires pourraient être installés dans les cellules.
Une expérimentation va être menée à la prison de Montmédy dans la Meuse.
midilibre.fr


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