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jeudi 14 janvier 2016

La leçon de morale du CSA français à l’audiovisuel polonais

                                                    
 
 
 Le 14/01/2016
Avant de regarder la paille dans l’œil du gouvernement polonais, retirez la poutre qui est dans celui du CSA français !

Il y a quelques jours, Olivier Schrameck, le président du CSA, a demandé au groupe des régulateurs européens de l’audiovisuel de prendre « rapidement des initiatives face à des lois liberticides » sur les médias votées en Pologne. Il appelait ce groupe européen, l’ERGA, à « exprimer les inquiétudes des autorités de régulation des États membres à propos de la réforme du service public audiovisuel engagée par le gouvernement polonais ».

J’avoue que ce personnage s’offusquant d’une possible censure en Pologne, c’est du même acabit que Dédé la Saumure prenant ombrage des pratiques sexuelles de DSK.

En premier lieu, il faut se rappeler qu’Olivier Schrameck est l’ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin.
Que ce haut fonctionnaire a bénéficié, pour être nommé président du CSA, du soutien de David Kessler, conseiller de François Hollande pour les médias et l’audiovisuel qui a travaillé sous son autorité à Matignon.
Que Delphine Ernotte, nommée par ce même Schrameck présidente de France Télévisions, l’a été dans la plus grande opacité.
 Sa seule qualité, alors qu’elle n’a jamais travaillé dans l’audiovisuel, est d’être une proche de Fleur Pellerin, le ministre de la Culture et de la Communication.
Que cette ancienne directrice générale d’Orange vient elle-même de nommer directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez, ex-patron du cabinet de Cécile Duflot.

Vous voyez bien que, contrairement à la Pologne, en France, la transparence existe dans les médias !

Si ces données ne vous convainquent pas, vous pouvez ajouter la servitude de nos journalistes au gouvernement.
Exemple, le silence d’une majorité de journalistes du SNJ (Syndicat national des journalistes) face à l’éviction de Philippe Verdier, le Monsieur Météo de France 2, jugé par la chaîne trop climato-sceptique à quelques jours de la COP21.
De même, l’attitude de ce même syndicat face aux départs programmés d’Éric Zemmour et Robert Ménard de RTL et d’i>Télé.
Non seulement ce syndicat bobo ne s’est pas insurgé contre ces licenciements, mais il a été le premier à les exiger.

En France, l’information est à géométrie variable, idéologique et abondante si l’on est politiquement correct et proche du pouvoir socialiste, ou inexistante et calomnieuse si l’on tient pour les patriotes.

Le dernier exemple de cette censure journalistique est démontré dans un reportage sur le rassemblement minimaliste d’hommage aux morts de Charlie Hebdo.
Une journaliste de BFM TV explique, place de la République, que des familles de victimes des attentats du 13 novembre, invitées pour l’occasion, « ne se sentent pas concernées ».
 L’image est aussitôt coupée par la présentatrice plateau qui invoque des problèmes techniques que… personne ne constate à l’antenne.
D’ailleurs, sur le site de BFM TV, on peut suivre cette journée minute par minute, mais impossible de voir les images signalées plus haut.

Pire : si vous les cherchez sur YouTube, vous ne les trouverez pas ; à la place, vous aurez simplement ce message : « Cette vidéo n’est pas disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur. »
 Heureusement, il reste Boulevard Voltaire :
 
 

 
Moralité : vivement des émissions en polonais ou en hongrois !

 Même si on ne peut tout comprendre, on se gorgera d’images nouvelles et inédites !

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