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mercredi 13 août 2014

Wissous Plage : les mamans voilées gagnent de nouveau contre la mairie.

Publié le 12.08.2014, 18h28 | Mise à jour : 19h03
 

Tribunal administratif de Versailles, samedi 12 juillet 2014. Comme il y a un mois, le maire de Wissous, Richard Trinquier (en veste grise face aux femmes voilées qu'il avait lui-même refoulées de l'animation estivale «Wissous Plage») a vu, ce mardi 12 août, le règlement qu'il avait édicté retoqué par la justice.

| LP / Sébastien Morelli

Tribunal administratif de Versailles, samedi 12 juillet 2014.

 Comme il y a un mois, le maire de Wissous, Richard Trinquier (en veste grise face aux femmes voilées qu'il avait lui-même refoulées de l'animation estivale «Wissous Plage») a vu, ce mardi 12 août, le règlement qu'il avait édicté retoqué par la justice.

Les mamans voilées refoulées début juillet de «Wissous Plage» pourront finalement y emmener leurs enfants.
 La a suspendu ce mardi le règlement de la mairie de cette ville de l'Essonne interdisant le port de signes religieux sur la zone de cette opération estivale du même type que «Paris Plage».
Saisi en référé par le Collectif contre l'islamophobie en (CCIF), le administratif de Versailles a ainsi confirmé son précédent jugement.

Cette décision est toutefois provisoire, le juge des référés ne statuant pas sur le fond de l'affaire.
 Elle devra faire l'objet d'une nouvelle audience devant la justice administrative.

Le CCIF contestait la légalité du nouveau règlement des lieux, instauré le 7 août, qui stipule que l'accès «pourra (...) être refusé aux personnes portant de manière ostentatoire des signes religieux susceptibles d'occasionner un trouble à l'ordre public (niqab ou burqa, croix ou étoile de dimensions manifestement excessives)».


Le maire UMP Richard Trinquier, réélu pour un troisième mandat en mars 2014, n'était pas présent à l'audience.
 C'est lui en personne qui avait refoulé les trois femmes voilées de la «plage».
«On a affaire à un délinquant récidiviste.
 On espère que cette fois, ce sera la dernière fois et que la leçon portera», a réagi la porte-parole du CCIF, Elsa Ray.
Le maire est en effet déjà connu pour s'être armé lui-même par arrêté municipal ou pour avoir voulu baptiser une rue de sa ville du nom d'un général de l'OAS.

Une plainte a également été déposée le 31 juillet par le CCIF devant le tribunal de grande instance d'Evry pour «discrimination» et «incitation à la haine raciale»: «La discrimination vise le règlement de Wissous plage.
L'incitation à la haine raciale, c'est pour la page Facebook» du maire, a précisé Elsa Ray.
 Selon elle, les propos qui y sont tenus par Richard Trinquier, retirés depuis, témoignent d'«une idéologie raciste et islamophobe extrêmement forte».

LeParisien.fr

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