Mis à jour le 14/05/2014 à 17:44
Publié le 14/05/2014 à 17:30
L'ancienne ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, en janvier dernier. Crédits photo : Abaca/Messyasz Nicolas/ABACA
LE SCAN - Dans Le Nouvel Observateur, les ex-ministres recalés lors du dernier remaniement ministériel racontent leur relation avec le chef de l'État, souvent pleine d'amertume.
Leur liberté de parole retrouvée, les ex-ministres de François Hollande parlent.
Dans son édition à paraître jeudi, Le Nouvel Observateur a recueilli les confidences de quelques anciens membres du gouvernement.
«Je lui ai proposé de rencontrer des jeunes de toutes origines à l'Elysée. Il m'a dit que c'était une excellente idée, mais ça n'a jamais été suivi d'effet», raconte Hélène Conway-Mouret, qui était chargée des Français de l'étranger au quai d'Orsay.
Elle poursuit, sévère: «En fait, il avait la même relation avec moi qu'avec les Français.
Il dit oui et puis c'est tout. Ensuite, rien ne suit.»
Une amertume partagée par l'ancienne ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie, Michèle Delaunay: «Lors de son meeting de campagne au Bourget, Hollande avait dit “j'aime les gens”.
Mais ça ne se voit plus.
Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse remercier un ministre sans un mot.
Ou plutôt qu'il puisse ne pas le remercier du tout.»
«J'ai demandé deux fois un rendez-vous, par écrit, dans les formes, mais je n'ai jamais eu de réponse», narre la députée de Gironde.
«Je ne l'ai jamais vu en tête à tête. J'ai pourtant demandé à le rencontrer à plusieurs reprises. Ça m'a étonné, blessé, vexé. Surtout que j'avais en charge la loi sur la transition énergétique», confirme Philippe Martin, bref ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.
Mais ça ne se voit plus.
Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse remercier un ministre sans un mot.
Ou plutôt qu'il puisse ne pas le remercier du tout.»
«J'ai demandé deux fois un rendez-vous, par écrit, dans les formes, mais je n'ai jamais eu de réponse», narre la députée de Gironde.
«Je ne l'ai jamais vu en tête à tête. J'ai pourtant demandé à le rencontrer à plusieurs reprises. Ça m'a étonné, blessé, vexé. Surtout que j'avais en charge la loi sur la transition énergétique», confirme Philippe Martin, bref ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.
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