Deux attaques d’envergure ont été menées en Libye ces derniers jours, l’une contre les milices islamistes de Benghazi (plus de 70 morts), l’autre contre le Parlement de Tripoli.
Puis les forces spéciales de l’armée libyennes, et la base aérienne de Tobrouk, ont annoncé qu’elles se ralliaient au général Khalifa Haftar.
Lequel est directement, à Benghazi, et indirectement, à Tripoli, par l’intermédiaire des milices de Zenten, derrière les deux attaques.
Le général Haftar fut un compagnon de Kadhafi, tombé en disgrâce en 1987, réfugié aux Etats-Unis où il a vécu jusqu’à la « révolution libyenne », et il y est devenu aussitôt une figure de proue, mais a été marginalisé comme hostile à l’islamisme et ancienne figure du régime Kadhafi.
Il revient aujourd’hui en force, et semble avoir l’aval des Occidentaux pour rétablir une bonne petite dictature mettant fin au chaos et mettant au pas les islamistes…
Cet article du Point paraît bien renseigné.
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