Le mammouth crève de son obésité, incapable de se remuer, tout juste apte à écraser ce qui s’évertue à bouger sous ses pattes.
Il y a fort longtemps déjà, avant l’invention de la pilule, un éminent obstétricien avait coutume de dire qu’il existe une profession où les gens maîtrisent à merveille la contraception : les enseignants.
En effet, assurait-il, à de très rares exceptions près, les enseignantes n’accouchent jamais durant les vacances d’été, mais dans les deux mois qui précèdent ou ceux qui suivent.
Les professeurs remplaçants vous confirmeront tous la chose : la titulaire accouche début mai et revient le jour de la sortie des classes pour sa « reprise » après le congé maternité… juste avant les vacances.
Quant au remplaçant – si les choses n’ont pas changé –, n’étant pas en poste à la veille des congés, il ne sera pas payé durant l’été.
C’est l’une des raisons qui font que lesdits remplaçants, taillables, corvéables et surtout déplaçables à merci, sont si difficiles à trouver.
Cette question de l’absentéisme des enseignants est, nous dit-on, celle qui préoccupe le plus les parents d’élèves et leurs associations.
D’enquêtes en rapports, les statistiques (FCPE) nous disent qu’un élève « perdrait en moyenne, sur l’ensemble de sa scolarité, un an en temps de cours non remplacés ». 11 jours d’absence en moyenne sur une année – qui impose 171 jours de présence effective – pour le public, 9 dans le privé, avec des pics autour de Noël et du mois de mai (ah, ces maudits ponts !).
Comme disent les associations de parents d’élèves, il n’est « pas question de stigmatiser les enseignants », mais bon…
Les ministres de l’Éducation ont tenté de trouver des solutions, mais sans grand succès : remplacement de l’absent par son voisin de classe, recours au système D…
Sans grande efficacité.
On apprend aujourd’hui que les parents d’élèves de première du lycée Marguerite-Yourcenar de Morangis (Essonne) sont prêts à payer de leur poche un remplaçant au professeur de français absent depuis le 18 novembre.
Et pour cause : il y a le bac de français à la fin de l’année.
Leurs démarches auprès du rectorat sont pour l’instant restées infructueuses, bien qu’on assure là-haut que « c’est réglé ».
Mais le temps que ça redescende du mammouth, hein…
Alors reste la débrouille.
Les parents ont l’accord d’une enseignante fraîchement retraitée qui accepte de reprendre du service.
Oui, mais voilà, « le rectorat ne peut pas la rémunérer ».
Les parents envisagent donc de se cotiser et le maire est prêt à offrir une salle pour les cours qui, il faut le croire, ne peuvent pas se tenir au lycée !!! (Interdit par le rectorat ?)
En février 2013, voilà un an donc, des parents d’élèves de Seine-Saint-Denis (le fameux 9-3) déposaient symboliquement au Sénat une proposition de loi pour créer un « droit opposable à l’éducation ».
Comme tous les cornacs qui tentent de chevaucher le monstre, Vincent Peillon s’est assis dessus et se contente d’agiter les bras pour amuser la foule.
Car le mammouth crève de son obésité, incapable de se remuer, tout juste apte à écraser ce qui s’évertue à bouger sous ses pattes.
Alors croyez-nous, cher Monsieur Peillon, il y a bien plus urgent à régler que les histoires d’égalité et de genre.
L’urgence, c’est de mettre un prof dans chaque classe, ou derrière un écran si vous n’avez pas mieux, pour apprendre aux enfants à lire et à compter.
Pour le touche-pipi, ils ont du temps devant eux.
En effet, assurait-il, à de très rares exceptions près, les enseignantes n’accouchent jamais durant les vacances d’été, mais dans les deux mois qui précèdent ou ceux qui suivent.
Les professeurs remplaçants vous confirmeront tous la chose : la titulaire accouche début mai et revient le jour de la sortie des classes pour sa « reprise » après le congé maternité… juste avant les vacances.
Quant au remplaçant – si les choses n’ont pas changé –, n’étant pas en poste à la veille des congés, il ne sera pas payé durant l’été.
C’est l’une des raisons qui font que lesdits remplaçants, taillables, corvéables et surtout déplaçables à merci, sont si difficiles à trouver.
Cette question de l’absentéisme des enseignants est, nous dit-on, celle qui préoccupe le plus les parents d’élèves et leurs associations.
D’enquêtes en rapports, les statistiques (FCPE) nous disent qu’un élève « perdrait en moyenne, sur l’ensemble de sa scolarité, un an en temps de cours non remplacés ». 11 jours d’absence en moyenne sur une année – qui impose 171 jours de présence effective – pour le public, 9 dans le privé, avec des pics autour de Noël et du mois de mai (ah, ces maudits ponts !).
Comme disent les associations de parents d’élèves, il n’est « pas question de stigmatiser les enseignants », mais bon…
Les ministres de l’Éducation ont tenté de trouver des solutions, mais sans grand succès : remplacement de l’absent par son voisin de classe, recours au système D…
Sans grande efficacité.
On apprend aujourd’hui que les parents d’élèves de première du lycée Marguerite-Yourcenar de Morangis (Essonne) sont prêts à payer de leur poche un remplaçant au professeur de français absent depuis le 18 novembre.
Et pour cause : il y a le bac de français à la fin de l’année.
Leurs démarches auprès du rectorat sont pour l’instant restées infructueuses, bien qu’on assure là-haut que « c’est réglé ».
Mais le temps que ça redescende du mammouth, hein…
Alors reste la débrouille.
Les parents ont l’accord d’une enseignante fraîchement retraitée qui accepte de reprendre du service.
Oui, mais voilà, « le rectorat ne peut pas la rémunérer ».
Les parents envisagent donc de se cotiser et le maire est prêt à offrir une salle pour les cours qui, il faut le croire, ne peuvent pas se tenir au lycée !!! (Interdit par le rectorat ?)
En février 2013, voilà un an donc, des parents d’élèves de Seine-Saint-Denis (le fameux 9-3) déposaient symboliquement au Sénat une proposition de loi pour créer un « droit opposable à l’éducation ».
Comme tous les cornacs qui tentent de chevaucher le monstre, Vincent Peillon s’est assis dessus et se contente d’agiter les bras pour amuser la foule.
Car le mammouth crève de son obésité, incapable de se remuer, tout juste apte à écraser ce qui s’évertue à bouger sous ses pattes.
Alors croyez-nous, cher Monsieur Peillon, il y a bien plus urgent à régler que les histoires d’égalité et de genre.
L’urgence, c’est de mettre un prof dans chaque classe, ou derrière un écran si vous n’avez pas mieux, pour apprendre aux enfants à lire et à compter.
Pour le touche-pipi, ils ont du temps devant eux.
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