On est lundi 17 octobre, pendant le cours de français de cette classe de 4e au collège Jean-Henri Fabre à Carpentras.
Une sonnerie de téléphone retentit. Le professeur demande à l'élève de tout couper mais la sonnerie retentit quelques minutes plus tard.
L'enseignant lui confisque alors le smartphone et comme le veut le règlement de l'établissement, l'objet ne peut être rendu qu'aux parents seulement. Au moment de le rendre au père, les trois assistants d'éducation se font voler dans les plumes par l'adulte qui menace "de couper la tête à celui qui confisquerait de nouveau le téléphone" à son fils.
Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie dans les Yvelines, était assassiné par décapitation près de son collège.
Deux ans plus tard, la menace est lourde de sens. L'éducateur du collège indique alors au père de famille, âgé d'une soixantaine d'années, que cela ne se dit pas. Mais le père réitère les propos. Le collège dépose donc plainte le lendemain.
Le mardi soir, le père sera interpellé à son domicile. À l'issue des perquisitions et des recherches sur ce Carpentrassien, la piste d'une éventuelle radicalisation est écartée. Lors de sa garde à vue, il reconnaîtra tout en expliquant qu'il n'aimait pas ne pas pouvoir joindre son fils...
Remis en liberté, il sera convoqué prochainement devant le tribunal.
Encore un islamiste ?
RépondreSupprimerEncore un abrutis mouton qui n'a toujours pas réalisé que son fils est à l'école en cour et qui ne lui ferait pas confiance il aurait dû prendre de la prison ferme
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