Cher(e) ami(e) de la Santé
Vous êtes nombreux à m’envoyer des questions, surtout après ma dernière lettre qui vous annonçait la bonne nouvelle de l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus !
Alors voici mes réponses, « groupées » :
Question 1 : Tant mieux si la chloroquine est efficace, mais ne pourrait-on pas plutôt utiliser des remèdes naturels à la place ?
La réponse est : probablement « oui » !
Je vais vous dire pourquoi, mais d’abord, je tiens à faire une précision.
Pour moi, ce n’est pas le moment de faire la « fine bouche » : c’est déjà une excellente chose qu’on ait un remède potentiellement efficace contre les dégâts du coronavirus.
Surtout que la chloroquine a beaucoup d’avantages : c’est un médicament dérivé d’une substance naturelle, sur lequel on a un recul de 70 ans, qui ne coûte rien et qui est facile à produire.
Il faut se réjouir de ce qui vient d’être découvert, car c’est le genre de remèdes que nos grands pontes ont tendance à dénigrer, par orgueil et parce qu’ils ont des contrats juteux avec l’industrie pharmaceutique.
Si vous ne me croyez pas, voici comment la chloroquine a été accueillie, il y a quelques semaines :
- Le Directeur général de la Santé, le 26 février : « Aujourd’hui, la communauté scientifique n’est pas très convaincue» de l’intérêt de la chloroquine ;
- Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, le 1er mars : « La chloroquine n’a jamais marché chez un être vivant» (ce qui était FAUX au moment de cette déclaration, la chloroquine avait déjà été essayée avec succès sur 100 malades chinois).
Oui, ce Professeur a refusé de tester la chloroquine dans un large essai clinique officiel !
Pour se justifier, il avait invoqué des « problèmes d’interactions médicamenteuses avec d’autres traitements chez des patients en réanimation, et l’existence d’effets secondaires de la chloroquine »[1].
Pourtant, comme l’avait dit le Pr Raoult à l’époque : « Certes il y a des effets secondaires graves si on ne respecte pas la posologie, mais c’est un médicament que l’on connaît, on sait comment faire ».
En fait, le Pr Yazdanpanah voulait privilégier deux autres médicaments :
- Le remdesivir, un anti-viral qui n’est même pas encore commercialisé, du laboratoire Gilead ;
- Et le Kelatra (seul ou avec de l’interferon bêta), un anti-VIH du laboratoire AbbVie.
La raison fait froid dans le dos : ce Pr Yazdanpanah est grassement rémunéré par Gilead et AbbVie… ainsi que par 7 autres compagnies pharmaceutiques, dont il est au « board » !
Bref, voilà un homme criblé de conflits d’intérêt, mais c’est lui que les autorités ont choisi d’écouter…
…plutôt que le Pr Didier Raoult, un homme de bon sens et un des plus grands spécialistes au monde des maladies infectieuses !
Heureusement que le Pr Raoult a réussi à tester, tant bien que mal, l’hydroxychloroquine sur quelques patients du Sud de la France !!
On n’est pas passé loin d’une omerta sur l’efficacité de la chloroquine, et il faut s’en réjouir !
Question 2 : D’accord, mais la chloroquine ne comporte-t-elle pas de risques ?
Certes, comme tous les médicaments, la chloroquine peut avoir des effets indésirables.
Mais il y a plusieurs raisons de penser que ce n’est pas un problème majeur ici :
- Par chance, il apparaît que l’hydroxychloroquine est plus efficace encore que la chloroquine contre le coronavirus : c’est une bonne nouvelle car l’hydroxychloroquine a moins d’effets indésirables que la chloroquine !
- La chloroquine et l’hydroxychloroquine sont des dérivés de la quinine, qui est elle-même une substance naturelle : c’est une bonne chose car les médicaments chimiques dérivés de substances naturelles sont en général moins toxiques que les autres ;
- Nous avons 70 ans de recul sur les effets de la chloroquine, qui est un remède très ancien, ce qui est une excellente chose quand on sait que beaucoup d’effets indésirables de médicaments apparaissent au bout de 5, 10 ou 15 ans.
Or contre le coronavirus, le traitement à base d’hydroxychloroquine ne durera que quelques semaines au maximum, ce qui limite les risques.
Je rappelle que nous sommes dans un cas d’urgence médicale, avec des morts possibles si on ne fait rien.
Donc, pour les cas graves, il n’y a pas photo entre le risque de mourir des complications du coronavirus et les effets indésirables possibles de l’hydroxychloroquine.
On est dans la même situation que pour les antibiotiques face à une infection bactérienne très dangereuse : ce n’est pas idéal, mais cela vaut la peine de les prendre !
Au total, ne soyez pas surpris que je me réjouisse du succès d’un médicament non naturel.
Je rappelle que j’ai toujours été favorable à une médecine intégrative, qui rassemble ce qu’il y a de meilleur :
- dans la médecine moderne, souvent très efficace en cas d’urgence ;
- et dans les médecines naturelles, souvent plus efficaces contre les maladies chroniques, et en prévention.
J’y arrive.
Déjà, en prévention, ou dès les premiers symptômes, je rappelle que les remèdes ci-dessous ont de grandes chances d’avoir des effets très favorables[3] :
- La vitamine D (sans ordonnance en pharmacie si vous la demandez en gouttes) ;
- Les tisanes de thym ;
- L’huile essentielle de ravintsara ;
- Et un multivitamines contenant de la vitamine C, E, et du zinc.
En revanche, vu la gravité de la situation, on aurait pu attendre que nos chercheurs fassent au minimum comme les Chinois…
… et testent dès le mois de février, en traitement des cas graves de coronavirus :
- La quercétine ;
- Les injections de vitamine C ;
- Sans oublier l’huile essentielle de Laurier Noble (celui-ci n’a pas été testé par les Chinois).
Question 4 : La quercétine, vraiment ? J’ai entendu dire que c’était une « fake news », qu’en est-il ?
Il est vrai qu’un confrère, pourtant adepte de santé naturelle, a qualifié de « fausse nouvelle » l’efficacité potentielle de la quercétine contre le coronavirus.
Ce confrère est manifestement très mal renseigné (ou de mauvaise foi), car ce remède est au contraire très prometteur.
D’abord, contrairement à l’hydroxychloroquine, il ne présente strictement aucun effet indésirable.
De fait, c’est une substance qu’on trouve dans beaucoup d’aliments, en particulier les oignons.
Il n’y a donc aucun risque à la tester – ni à l’utiliser par soi-même, en prévention ou traitement.
Ensuite, on sait déjà que la quercétine est un anti-viral très intéressant.
Plusieurs études scientifiques ont montré que ce remède naturel (ou un de ses dérivés) avait une efficacité :
- Contre le virus de la grippe A[4] et contre les complications de la grippe A H1N1[5] ;
- Contre les virus Ebola[6], Zika[7], hépatite C[8] et Epstein Barr[9].
Si la quercétine a le même effet sur les humains et le coronavirus, ce serait extrêmement positif !
Car le coronavirus ne pose de problème qu’une fois entré dans vos poumons : quand il reste dans votre gorge, il ne cause aucun dégât particulier, ou pas davantage qu’un simple rhume !
C’est pourquoi le Pr Didier Chrétien, un grand chercheur canadien, a déclaré dès le mois de février qu’il croyait dur comme fer à l’intérêt de la quercétine contre le coronavirus, en prévention et en traitement[11].
Et vu sa renommée mondiale, ce chercheur a convaincu les Chinois de tester cette molécule sur 1 000 patients (on n’a pas encore les résultats).
Et puis il y a un dernier élément très intéressant avec la quercétine.
Comme l’hydroxychloroquine, la quercétine semble être un ionophore du zinc[12].
Cela veut dire que qu’elle favoriserait l’entrée du zinc au cœur des cellules.
Or tout le monde sait que le zinc est un puissant anti-viral.
Pour vous donner une image, l’hydroxychloroquine (et probablement la quercétine) ouvrent la porte des cellules infectées, pour permettre au zinc d’entrer facilement et de tuer le coronavirus.
C’est pourquoi les Coréens du Sud (plus malins que nous), traitent depuis plusieurs semaines le coronavirus par un mélange d’hydroxychloroquine et de zinc – et ça marche !
Et comme la quercétine serait également un ionophore du zinc, il y aurait tout intérêt à la tester rapidement !
Question 5 : Y a-t-il d’autres remèdes naturels prometteurs contre le coronavirus ?
Oui ! Mais vous avez compris que nos autorités de santé ne sont pas près de les tester sérieusement, hélas.
Cela ne m’empêche pas de les partager avec vous, on peut toujours espérer.
Parmi les plus prometteurs, il y a la plante Artemisia annua (armoise).
La raison est simple : comme la chloroquine, l’artemisia annua est un remède efficace contre le paludisme.
En fait, les tisanes d’artemisia annua sont même plus efficaces que la chloroquine, avec moins d’effet indésirables.
Cette plante contient notamment de l’artemisine, un composé qui a valu le Prix Nobel de Médecine à Tu YouYou, qui l’a découvert grâce à la médecine traditionnelle chinoise.
Et à propos de médecine chinoise, il existe un remède traditionnel efficace contre le coronavirus et officiellement recommandé par les autorités chinoises, en ce moment même.
Il s’agit du Shuanghuanglian – un composé de trois plantes : chèvrefeuille, forsythia et scutellaire du lac Baïkal.
Figurez-vous que ce traitement, en Chine, « a été administré à 99% des patients dans les hôpitaux temporaires de la province et à 94% des personnes dans les lieux de quarantaine à titre de prévention »[13] !
Serait-ce la raison pour laquelle les Chinois sont en train de gagner la bataille contre le coronavirus ?
Je ne sais pas, mais il est bien dommage que les Occidentaux ne suivent pas cet exemple réussi !
Notez aussi que d’autres plantes anti-virales pourraient être efficaces, comme la renouée du Japon (Polygonum cuspidatum) ou la réglisse (Glycyrrhiza).
(Je signale aux thérapeutes que le grand herbaliste Stephen Buhner, grand connaisseur des plantes anti-virales, a mis en ligne un protocole complet contre le coronavirus, en anglais[14] - si vous n’êtes pas spécialiste, n’essayez pas de le suivre seul, c’est assez complexe).
Question 6 : Pour le paracétamol, vous êtes vraiment sûr de vous ? Tous les médecins à la télé disent le contraire
Je vous ai dit lundi qu’il était irresponsable, de la part du Ministre de la Santé, de préconiser de prendre du paracétamol pour traiter la fièvre.
Je persiste et je signe, voici pourquoi.
D’abord, 100 % des médecins et des scientifiques sont d’accord sur un point : le paracétamol n’a aucune action contre les virus.
Ce n’est pas un anti-viral, c’est uniquement un médicament qui réduit la fièvre et les douleurs.
Si vous prenez ce médicament, il est donc certain que vous ne guérirez pas mieux ni plus vite du coronavirus – tout le monde est d’accord là-dessus.
La raison pour laquelle les médecins le prescrivent, c’est pour des raisons de confort : clairement, il est très désagréable d’avoir de la fièvre, et les médecins pensent vous rendre service en la faisant baisser.
Je répète que leur objectif n’est pas de vous aider à guérir, mais simplement de vous soulager.
Évidemment, je n’y verrais aucun inconvénient si cela ne présentait aucun risque.
Mais il y a un vrai risque à faire baisser la fièvre.
La Haute Autorité de Santé elle-même l’a reconnu, dans un rapport publié en 2016 :
« La fièvre peut avoir un effet bénéfique lors d’infections invasives sévères (…).
Par ailleurs, quelques publications indiquent que l’utilisation d’antipyrétiques (médicaments qui font baisser la fièvre) pourrait retarder la guérison de certaines infections virales »[15]
En plus de ces études scientifiques, il y a de très bonnes raisons de penser que la fièvre est utile pour aider à guérir les infections :- La nature est bien faite : si votre corps fait monter la température, au prix de beaucoup d’énergie, c’est certainement que cela a une utilité ;
- De fait, les virus ne résistent pas à une haute température : c’est donc certainement pour tuer les virus que la chaleur de votre corps augmente avec la fièvre !
- Et en plus, à haute température, notre système immunitaire fonctionne mieux – les cellules immunitaires spécialisées pour tuer les virus et bactéries deviennent plus efficaces !
Au minimum, par principe de précaution, il paraît clair qu’il faut éviter le paracétamol !
Le seul avantage du paracétamol, c’est de se sentir « moins mal » sur le coup.
Le risque, c’est d’être malade plus longtemps… et même de finir en réanimation si le coronavirus gagne vos poumons !
Il n’y a donc pas photo : contre le coronavirus, ce n’est pas le moment d’empêcher la fièvre d’agir, car c’est votre première ligne de défense contre les complications graves !
Et les convulsions, alors, me direz-vous ?
Eh bien le paracétamol n’a de toutes façons aucune efficacité pour les éviter.
Je cite encore la Haute Autorité de Santé : « La majorité des études portant sur la prévention des convulsions fébriles n’a pu apporter la preuve de l’efficacité des antipyrétiques, qu’il s’agisse du paracétamol ou de l’ibuprofène ».
Bref, il n’y a vraiment aucune bonne raison de prendre du paracétamol.
Et il y a même d’excellentes raisons de l’éviter !
Je rappelle que le paracétamol peut causer de graves défaillances du foie, même sans surdosage (dès 3 grammes par jour)[16].
C’est pourquoi je suis convaincu qu’on va avoir des drames, avec des gens qui vont avaler du paracétamol n’importe comment, croyant se protéger du coronavirus.
D’ailleurs, comme je le craignais, il y a déjà eu une ruée dans les pharmacies : « Ces derniers jours, les gens en achetaient par six ou huit ou lieu d’une ou deux habituellement », a déclaré une pharmacienne parisienne[17].
A tel point que l'Agence du médicament (ANSM) a été obligée de limiter la vente de paracétamol en pharmacie !
Bref, je le répète, je suis sûr de moi.
Ne prenez pas de paracétamol si vous avez des symptômes, et encore moins en prévention.
Sur ce point, n’écoutez pas les autorités, ni les médecins de la télé.
J’en ai fini pour mes questions-réponses du jour, je vous dis à très vite pour d’autres informations !
Bonne santé,
Xavier
sante-corps-esprit
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