Photo prise vendredi rue de Limare.
Après le trafic de drogue, les prières de rue: un membres du collectif Carmes-Porte Saint-Jean-Madeleine, vient de protester contre la présence de pratiquants en prière, vendredi en début d’après-midi, sur toute la largeur de la rue de Limare, une rue perpendiculaire à la rue des Carmes, à la hauteur de la salle de prière musulmane.
Après le trafic de drogue, les prières de rue: un membres du collectif Carmes-Porte Saint-Jean-Madeleine, vient de protester contre la présence de pratiquants en prière, vendredi en début d’après-midi, sur toute la largeur de la rue de Limare, une rue perpendiculaire à la rue des Carmes, à la hauteur de la salle de prière musulmane.
Cet habitant de la rue de Limare a envoyé un mail au maire assorti d’une photo avec cette question: “est-ce autorisé par la loi?
Si ce n’est pas le cas, quelle va être votre action pour que la loi républicaine soit respectée?”.
Ce n’est pas la première fois que ce collectif de riverains s’adresse à la mairie, à l’origine pour dénoncer “les incivilités et autres problèmes liés aux dealers”.
Cette fois c’est un débordement de fidèles trop à l’étroit dans la salle de prières que dénonce cet habitant.
Lors d’une réunion de quartier un riverain avait d’ailleurs posé la question de savoir si la “mosquée” avait le feu vert de la commission de sécurité pour accueillir autant de fidèles.
On peut d’ailleurs noter que le tramway est à deux pas et qu’il peut conduire les fidèles en quelques minutes à la mosquée de l’Argonne, adaptée elle à recevoir des fidèles en nombre pour la prière du vendredi.
Lundi, la réponse du maire adjoint à la Sécurité publique Olivier Geffroy ne s’est pas fait attendre, il a immédiatement convoqué les responsables de la salle de prière:
“J’ai reçu dès ce matin les responsables de la salle de prière. Je leur ai dit l’impossibilité des prières dans l’espace public, ce dont ils ont parfaitement convenu. Ils m’ont indiqué que le phénomène était très ponctuel et qu’ils allaient renforcer leur présence à l’entrée rue de Limare pour que le phénomène cesse. Le vice-président de l’association Ibn Badiss, M. Benhammou, m’a indiqué qu’il serait lui-même présent avec deux autres personnes. Ils ont également pris l’engagement de réitérer l’interdiction auprès des fidèles, sous peine d’exclusion de la mosquée.”
Olivier Geffroy indique enfin que la police municipale veillera à la bonne application de ces mesures.
En novembre dernier, un des membres du collectif avait suggéré à la mairie d’installer une annexe de la police municipale dans un des commerces qui ont été préemptés par la ville rue des Carmes, afin “d’envoyer un signal fort et significatif aux nombreux riverains qui se sentent abandonnés depuis trop longtemps face à ce fléau du trafic de drogue rue des Carmes”.
Le collectif avait même menacé d’attaquer cette fois l’Etat en justice pour faire cesser “le climat d’insécurité” qui y règne.
Cette plainte contre des pratiques religieuses sur la voie publique est d’un autre ordre, mais elle témoigne du malaise de certains riverains, et il en va de l’avenir de ce quartier appelé à devenir selon le maire, “le quartier latin d’Orléans”.
Ch.B
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