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samedi 5 août 2017

Armée, politocards, constat

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Ce qui est navrant c'est que ce texte je l'ai écrit il y a 6 ans, et aujourd'hui je peux le ressortir sans aucun complexe, tout cela pour vous démontrer que ceux qui nous gouvernent se ressemble tous et ne font surtout pas évoluer notre France bien au contraire ils s'en servent à leur profit, car ils savent qu'a l'issue de leur intérim de cinq ans ils quitteront le navire, et comme disait l'adage après moi le déluge.

 Ce qui m'insurge et me rend acerbe envers eux c'est que pendant ce temps mes frères payent de leurs vies, par faute de moyens.
PS: excuse-moi dans mon poème de te tutoyer le politique, mais je me le permets car j'ai une médaille que toi tu n'auras jamais.

Les garants de la liberté d'expression !

Monsieur le politique regarde le dessin peut être tu comprendras
Cette protection c’est mon combat, et çà je te le dois
Par contre le soutien, çà c’est ton combat, et çà tu me le dois
Depuis bien longtemps tu me zappes, tu ne me vois pas
Zappe mon budget, zappe mes moyens
Tu dénigres les problèmes de Louvois, neuf ans que ça traine déjà
Tu gommes mes régiments, en les rayant de la carte à tout va
Par contre quand tu as besoin de moi, tu ne me loupes pas
10.000 frères en opex 10.000 frères en opint et là tu t’aperçois
Que les tiroirs sont vides et maintenant on fait quoi ?
Le toujours plus avec le toujours moins, il faudrait revoir çà
Tu demandes à des gars qui n’ont plus rien de faire des efforts
C’est demander a des gens qui ont faim de moins manger
A chacun des chiffres dont tu te vantes un homme y est caché
Un frère qui a choisi de t’offrir sa vie pour le mot liberté

Toi le politique tu le remercies comment se don de soi a la patrie ?
Afgha, RCA, Mali ça te dit, tous mes frères d’armes tombés dans ces pays
Leur as- tu donné les hommages qu’ils méritaient, les as-tu vraiment accueillis ?
Hélas non pas comme ils le méritaient car ils ne s’appelaient pas Charlie
France t'es- tu vraiment penchée dans les yeux d’un enfant dont le papa est mort là- bas ?
France as- tu épaulé cette mère, cette épouse, dont le fils, le mari est tombé au combat ?
Mes frères d’armes n’attendent pas des mercis, n’attendent pas de la pitié
Mais le soutien et les moyens pour bien vivre leur métier
Les proches de mes camarades n’attendent pas de la compassion
Mais le soutien et les moyens pour bien vivre de leur métier
Médias sortez de vos sentiers gérés par l’audimat et devenez un tant soit peu patriotes
Sachez que devant vos lieux de travail des hommes veillent afin que l’ennemi ne frappe à votre porte Intéressez-vous un tant soit peu aux protecteurs de votre liberté
Combien de fois j’ai eu la rage de voir vos journaux télévisés
Consacrer à peine 2 secondes pour un frère d’arme tombé
Pourtant vous avez oublié combien de fois on vous a protégés
Quand dans certains pays l’audimat vous veniez chercher
Combien de fois j’ai eu la rage, de voir le pont Alexandre III, vide de monde
Combien de fois j’ai eu la rage de voir si peu de drapeaux flotter
Un jour le politique, peut-être seras- tu conscient des valeurs de ces hommes, qui t'ont toujours protégé
Qui ne t'ont jamais lâché et ne te lâcheront jamais, mais qu’aujourd’hui tu te dois d’acquitter

Martinez

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