Les policiers, en 2017, sont confrontés à une violence omniprésente qui se manifeste au quotidien de multiples façons.
Alors que le président de la République nous annonce pour les prochaines semaines une profonde réforme du Code du travail, les policiers s’inquiètent déjà des suites qui pourraient en découler dans la rue.
Et les menaces de mouvements sociaux de certains responsables politiques et syndicaux ne sont pas faites pour les rassurer.
En effet, ils ont encore en mémoire les manifestations d’une rare violence qui ont émaillé, en 2016, la mise en place de la loi El Khomri, faisant plus de 600 blessés chez les policiers et les gendarmes chargés du maintien de l’ordre.
À cela se sont ajoutés les centaines de millions d’euros de dégâts occasionnés lors de véritables scènes de guérilla urbaine.
Pour répondre à ces violences, orchestrées par des groupuscules de l’ultra-gauche sous le regard bienveillant de syndicats complices, le gouvernement de l’époque n’avait rien trouvé de mieux que d’interdire l’emploi, par les forces de l’ordre, de certains matériels et armements pourtant particulièrement adaptés à ce genre de situation.
On a vu les résultats !
De leur côté, les policiers avaient notamment mis en avant le manque de réactivité des pouvoirs publics face à ces violences, ainsi que les graves lacunes observées dans le fonctionnement de la chaîne hiérarchique.
Ce que d’aucuns avaient pu dénoncer comme relevant d’un amateurisme coupable relevait certainement plus, en réalité, d’un réel manque de courage.
Il est vrai que, face à la rue, les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont toujours redouté (et à juste titre) la mort d’un manifestant.
Profondément touchés et affaiblis par le syndrome Malik Oussekine, ce jeune étudiant décédé lors d’une manifestation contre la loi Devaquet en 1986, les responsables politiques du maintien de l’ordre sont, depuis, le plus souvent tétanisés lorsqu’il s’agit « de faire usage de la force ».
Mais en trente ans, la donne a changé.
Les policiers, en 2017, sont confrontés à une violence omniprésente qui se manifeste au quotidien de multiples façons.
Ainsi, les attentats terroristes, qui constituent toujours une menace prégnante.
Les violences urbaines, qui sévissent encore aujourd’hui dans certains de nos quartiers.
La grande délinquance, qui voit les règlements de comptes se multiplier à coups d’armes automatiques.
Et, enfin, les manifestations de voie publique, qui dégénèrent systématiquement.
Tout cela a légitimement de quoi inquiéter des policiers déjà suremployés et surmenés.
Il est indéniable que les règles qui régissaient le maintien de l’ordre ont évolué.
Hier, modèle du genre en Europe et dans le monde, gendarmes et policiers français spécialisés dans ce domaine sont désormais confrontés, en matière d’ordre public, à des scènes qui n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils ont connu jadis.
Et si la violence a toujours été, peu ou prou, présente au cœur des manifestations, jamais l’intention de blesser, voire même de tuer du policier, n’a été aussi clairement affichée et recherchée.
Et les menaces de mouvements sociaux de certains responsables politiques et syndicaux ne sont pas faites pour les rassurer.
En effet, ils ont encore en mémoire les manifestations d’une rare violence qui ont émaillé, en 2016, la mise en place de la loi El Khomri, faisant plus de 600 blessés chez les policiers et les gendarmes chargés du maintien de l’ordre.
À cela se sont ajoutés les centaines de millions d’euros de dégâts occasionnés lors de véritables scènes de guérilla urbaine.
Pour répondre à ces violences, orchestrées par des groupuscules de l’ultra-gauche sous le regard bienveillant de syndicats complices, le gouvernement de l’époque n’avait rien trouvé de mieux que d’interdire l’emploi, par les forces de l’ordre, de certains matériels et armements pourtant particulièrement adaptés à ce genre de situation.
On a vu les résultats !
De leur côté, les policiers avaient notamment mis en avant le manque de réactivité des pouvoirs publics face à ces violences, ainsi que les graves lacunes observées dans le fonctionnement de la chaîne hiérarchique.
Ce que d’aucuns avaient pu dénoncer comme relevant d’un amateurisme coupable relevait certainement plus, en réalité, d’un réel manque de courage.
Il est vrai que, face à la rue, les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont toujours redouté (et à juste titre) la mort d’un manifestant.
Profondément touchés et affaiblis par le syndrome Malik Oussekine, ce jeune étudiant décédé lors d’une manifestation contre la loi Devaquet en 1986, les responsables politiques du maintien de l’ordre sont, depuis, le plus souvent tétanisés lorsqu’il s’agit « de faire usage de la force ».
Mais en trente ans, la donne a changé.
Les policiers, en 2017, sont confrontés à une violence omniprésente qui se manifeste au quotidien de multiples façons.
Ainsi, les attentats terroristes, qui constituent toujours une menace prégnante.
Les violences urbaines, qui sévissent encore aujourd’hui dans certains de nos quartiers.
La grande délinquance, qui voit les règlements de comptes se multiplier à coups d’armes automatiques.
Et, enfin, les manifestations de voie publique, qui dégénèrent systématiquement.
Tout cela a légitimement de quoi inquiéter des policiers déjà suremployés et surmenés.
Il est indéniable que les règles qui régissaient le maintien de l’ordre ont évolué.
Hier, modèle du genre en Europe et dans le monde, gendarmes et policiers français spécialisés dans ce domaine sont désormais confrontés, en matière d’ordre public, à des scènes qui n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils ont connu jadis.
Et si la violence a toujours été, peu ou prou, présente au cœur des manifestations, jamais l’intention de blesser, voire même de tuer du policier, n’a été aussi clairement affichée et recherchée.
Oui, il y a un fort risque de voir sous peu des manifestations se transformer en véritables combats de rue.
Dès lors, nous ne serons plus dans le même registre.
Parce que cette situation qui emprunte aux techniques de combat mises en œuvre par les militaires pourrait avoir des conséquences redoutables.
Or, même formés, nos policiers ne sont pas faits pour ce genre de mission.
Reste donc à savoir comment nos nouveaux responsables politiques auront anticipé cette dérive manifestement inéluctable.
Les policiers, quant à eux, tirent déjà la sonnette d’alarme.
Parce que cette situation qui emprunte aux techniques de combat mises en œuvre par les militaires pourrait avoir des conséquences redoutables.
Or, même formés, nos policiers ne sont pas faits pour ce genre de mission.
Reste donc à savoir comment nos nouveaux responsables politiques auront anticipé cette dérive manifestement inéluctable.
Les policiers, quant à eux, tirent déjà la sonnette d’alarme.
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