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mercredi 3 février 2016

Ségolène Royal, bientôt ministre des Affaires étrangères


Le 03 février 2016

 



Annoncé autour du 15 février, le prochain et dernier remaniement devrait permettre à l’ex-candidate à la présidentielle de devenir numéro deux du gouvernement.
 
« Ségolène Royal a accepté la proposition du président de devenir ministre des Affaires étrangères. »
 A moins de dix jours de ce qui est annoncé comme l’ultime remaniement du quinquennat, ce proche de la ministre de l’Ecologie assure que la décision est actée.
Pour remplacer Laurent Fabius, pressenti à la tête du Conseil constitutionnel, François Hollande devait trouver un nouveau patron au Quai d’Orsay.
Ce sera donc une patronne.
 Le président avait évoqué l’idée avec son ex-compagne avant la conférence sur le climat et confirmé sa proposition lors de son voyage officiel en Inde, le 26 janvier dernier.
« Il a besoin de pouvoir faire d’ici à décembre 2016 un bilan de ce qui a été mis en œuvre suite à la Cop21 », précise cette source, évoquant « la forte stature internationale » de Ségolène Royal, « sa crédibilité sur l’environnement » et « sa très grande proximité avec le chef de l’Etat ».

Le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, rêvait de ce poste.
 Le nom de l’ex-garde des Sceaux Elisabeth Guigou était aussi régulièrement cité, le chef de l’Etat ayant besoin de réintroduire un peu de parité dans la distribution des postes régaliens.
« Ça fait “Retour vers le futur” », plaisante une députée socialiste.

Qui la remplacera à l’Ecologie ?

Depuis son arrivée au gouvernement en avril 2014, Ségolène Royal a multiplié les déplacements à l’étranger.
Au soir de l’ouverture de la Cop21, après avoir accueilli aux côtés de François Hollande et de Laurent Fabius 150 chefs d’Etat et de gouvernement, elle nous rappelait que sa campagne présidentielle de 2007 lui avait déjà permis de rencontrer ces leaders.
« Avoir été candidate vous donne un statut. Parfois, en France, on a tendance à l’oublier », confiait-elle alors, se félicitant d’entretenir avec eux de si bonnes relations.
Lundi dernier, à Paris, c’est elle qui a accueilli le président cubain, Raul Castro, sous l’Arc de Triomphe.
 Le jour de la démission de Christiane Taubira, elle était encore à New York, aux côtés d’Al Gore et de Ban Ki-moon, devant des investisseurs réunis à l’Onu, pour plaider pour un prix du carbone élevé.
 
 
A l’Ecologie, la ministre a rempli son contrat : ses deux lois ont été votées.
 La première, sur la transition énergétique, a été définitivement adoptée en juillet dernier et la seconde, sur la biodiversité, a été validée par le Sénat la semaine dernière.
Reste à savoir qui la remplacera à l’Ecologie et qui prendra la relève de Sylvia Pinel, donnée partante du Logement.
Contre toute attente, Michel Sapin devrait conserver Bercy – il l’a juré à ses équipes.
Stéphane Le Foll, quant à lui, pourrait changer de portefeuille et laisser une place vacante à l’Agriculture.
Dans ce changement d’équipe, le chef de l’Etat s’est fixé une priorité, explique son entourage au palais : « Conserver de la cohérence, voire la renforcer. »
 
Trois certitudes : Valls ne bougera pas, Macron sera conforté sans pour autant changer de portefeuille – cela pourrait passer par une remontée dans l’ordre protocolaire –, et certains secrétaires d’Etat seront promus.
 
Quatre d’entre eux « se distinguent positivement » : Matthias Fekl, Thierry Mandon, Laurence Rossignol et Axelle Lemaire.
 
« Les nominations, c’est comme les Victoires de la musique, il faut attendre le dernier moment pour savoir qui a gagné », s’amuse un vieil ami du chef de l’Etat.

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