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lundi 11 août 2014

Lyon. Ce que cachait une scène de violences sans état d’âme apparent .

Publié le 11/08/2014 à 07:20

Photo d'illustration / Christophe Bouyer
Photo d'illustration / Christophe Bouyer
 
Deux blessés, dont un sérieusement au visage, par les violences d’un duo apparemment sans remords. Parmi les auteurs, condamnés à deux de prison ans dont un ferme, le frère d’une jeune femme assassinée. Ce qu’ignorait le tribunal.
 
Quartier des Terreaux (Lyon 1er ), le 6 août, à 3 h 30 du matin.
Deux jeunes gens sortent d’une discothèque.
 Ils croisent un duo.
 Des mots s’échangent.
La situation s’envenime en quelques secondes, l’alcool en catalyseur.
Des coups partent. Très violents.
 Une victime tombe à terre, frappée encore.
Bilan : fractures au nez et à l’orbite oculaire.
Jeudi soir, dans le box des détenus, Brahmim Z., 20 ans, Nourredine K., 22 ans, minimisent au maximum, sans aucun remord apparent.
 Ils mettent en doute la version des deux victimes, qui évoquaient une histoire de téléphone portable. Selon les magistrats, les images de vidéosurveillance confirment séquence par séquence le récit des victimes.

 « À aucun moment les victimes n’ont porté de coups aux deux auteurs », souligne le dossier.
 « On est renversé par l’extrême violence de cette affaire », estime le procureur, qui évoque « deux barbares qui vont se déchaîner ».
 Le terme de « barbares », allusion à une affaire criminelle retentissante, est réprouvé par l’avocate de la défense, pour qui les faits, accentués par l’alcool, se sont « passés très vite ».
 Les deux jeunes gens ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement.
 Dont seize mois avec sursis mais révocation d’un autre sursis, pour Nourredine K.
 Le tribunal a prononcé un an avec sursis pour Brahim Z., sans connaître son histoire particulière.

Dans la salle, une mère pleure son fils qui repart en prison.
Anéantie par une lourde malédiction familiale.
 La sœur du jeune homme a été assassinée il y a plusieurs années à Oullins.
 Son frère a été suspecté et condamné.
 Un crime qui garde des zones d’ombre, selon la mère, qui espère un jour que toute la vérité se fera.

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