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mercredi 3 juillet 2013

Petites lâchetés ordinaires sous Hollande.

 

      
 
L’Etat est toujours prêt à passer l’éponge pour les casseurs des cités, mais il justifie, par la voix de Christiane Taubira, l’emprisonnement à Fleury-Mérogis de Nicolas Bernard-Buss, "veilleur" coupable de s’être opposé à la loi sur le mariage gay, qui porte le nom de la garde des Sceaux.
 
Les pouvoirs publics s’exécutent devant les exigences des minorités et de leurs avocats, mais ne disent rien du sort des douze locataires du foyer des jeunes travailleurs de Clacy-et-Thierret, priés de quitter les lieux le 1 e août pour y loger gracieusement des demandeurs d’asile.
 
 Quant à la ville de Paris, qui soutient la cause homosexuelle, elle assigne, ce mercredi devant le tribunal d’instance du XV e arrondissement, Frigide Barjot et son mari, Basile de Koch, en vue d’une expulsion de leur appartement, pour un prétexte futile. Ainsi font les gentils promoteurs du mariage pour tous, quand il s’agit de se venger de ceux qui leur ont tenu tête et qui se retrouvent isolés.
   
L’éviction, hier, de Delphine Batho du gouvernement relève de ces petites lâchetés ordinaires qui caractérisent la pratique politique sous François Hollande.
 
 Sur Europe 1, ce matin, Nathalie Kosciusko-Morizet a accusé le président  d’être "fort avec les faibles, faible avec les forts", ce qui est exact.
 
 La ministre de l’écologie, à qui il est reproché d’avoir déclaré de son budget qu’il était "mauvais" (il baisse de 7%) et  d’avoir fait remarquer "une déception à l’égard du gouvernement", n’a rien dit de très osé en fait.
 
Mais elle paye d’une crise d’autoritarisme gouvernemental les affronts laissés sans réponse des Montebourg, Duflot et autres poids lourds.
 
 Avec l’éviction préalable de Nicole Bricq, c’est la deuxième fois que Jean-Marc Ayrault, premier ministre, s’en prend à des femmes sans défense. Les féministes apprécieront sans doute ces méthodes machistes.
 
 Elles illustrent mal, en tout cas, le projet de loi en discussion ce mercredi en conseil des ministres, "pour l’égalité entre les femmes et les hommes"…

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