Pour les français, des vacances au goût amer
Les français partent en vacances. Mais ils le font avec un moral à la baisse et le sentiment que, depuis l’année dernière, les affaires ont révélé le malaise profond d’une classe politique de plus en plus désavouée dans ses résultats et ses comportements. Eté incertain et mal parti donc après un printemps complètement pourri. Notre république a finalement le ciel qu’elle mérite.
Les français partent en vacances. Mais ils le font avec un moral à la baisse et le sentiment que, depuis l’année dernière, les affaires ont révélé le malaise profond d’une classe politique de plus en plus désavouée dans ses résultats et ses comportements. Eté incertain et mal parti donc après un printemps complètement pourri. Notre république a finalement le ciel qu’elle mérite.
De la rentrée de septembre à ces nouvelles vacances d’été, la situation de la France n’a pas cessé de se dégrader et la classe politique a perdu toute considération. Non seulement, ils sont corrompus mais en plus ils sont inefficaces et minables.
Ils ont certes embastillé un manifestant anti mariage gay et élevé au nom de héros, un gauchiste, victime malheureuse de sa propre violence. Mais est-ce suffisant pour faire croire en une démocratie qui fait face aux dangers ? Ce n’est ni les adversaires du mariage pour tous, ni quelques groupuscules qui menacent la vie des français. Ce qui perturbe les français ce sont les absences de résultats économiques, la défaite annoncée face à la montée du chômage malgré les subterfuges comptables et surtout les révélations sur la corruption de la classe politique.Il y a tellement d’affaires, de suspicions qu’on se demande comment le régime tient encore. La galerie de portraits est saisissante :
- Un Dsk qui aurait du être président s’il n’était mené par ses pulsions sexuelles, un comportement connu par la classe politique et caché par cette même classe.
- Un Tapie hier populiste convenable contre Le Pen et aujourd’hui soupçonné d’escroquerie en bande organisée au dépend des contribuables.
- Un Cahuzac menteur… une Lagarde pas très nette, un Sarkozy aux multiples affaires, un Guéant malmené…. Y aurait-il un juste pour les sauver tous ? Certainement pas un Takiedine ou un Dassault.
- Un Pierre Bédier, ancien ministre de Raffarin et ex-patron du conseil général des Yvelines, condamné en appel en 2008 pour « corruption passive » et « recel d’abus de biens sociaux » à 18 mois de prison avec sursis, assortis d’une peine de six ans d’inéligibilité (récemment réduite grâce à une modification du Code électoral) qui fait son retour dans une cantonale partielle avec le soutien de l'UMP.
Tous les jours il y en a une nouvelle et c’est vrai qu’on mélange un peu tout. Parfois on se demande comment cela tient encore.
Les foules qui se sont soulevés à Tunis et au Caire l’ont fait contre un pouvoir corrompu et impuissant. Nous ne sommes pas loin de ce type de régime, même si le nôtre se veut démocratique. Mais le public voit bien que Cahuzac n’a pas tellement honte, que DSK se prend à nouveau pour une autorité morale et un arbitre des élégances économiques, que Balladur s’ est fait financer par de l’argent de louches commissions , que Sarkozy est dans le collimateur de juges qui certes le détestent politiquement et ne veulent pas qu’il revienne et qui cherchent donc à lui nuire mais qui trouvent , que tapie c’est reparti , que la hautaine madame Lagarde devrait être parfois plus modeste et que Dassault et ses successeurs bombardaient d’argent frais les électeurs de leur commune…
Drôle de démocratie que celle des arrangements entre petits amis et des achats de votes. On ne sait plus par quel bout prendre le problème du mal français. Le dégout monte, c’est certain. Le front national monte dans les élections mais ce n’est pas un raz de marée, la gauche et la droite craquent mais ne s effondrent pas encore.
Y aura-t-il un rejet par les urnes, y aura-t-il un rejet par la rue ? Ni l’un ni l’autre, peut-être, d’ailleurs.
Bonnes vacances, tout de même, douce France.
Corruption, hypocrisie, ignorance et lâcheté des français. Les opposants sont lynchés. On touche le fonds dans un pays prétendument proclamé république amené au chaos juridique, économique, moral, humain. Ici bas tout est permis, le viol des filles en pleine rue, le vol de notaires cravatés, le mépris profond des lois et règlements par l'administration en second, ce qui nous sert de justice en premier. On paie l'impôt pour les privilégiatures, les passe droits, les petits arrangements et très généralement sont cooptés les pervers et les serviles prompts à obéir à tout, au faux, sous couvert de jolis mots faisant de ce pauvre pays ce qu'il est devenu: un amas de déficits, de crasse et d'ammoralité.
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