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lundi 24 mars 2014

Municipales : l'épicentre du séisme, c'est Marseille.

Tremblement de terre
Publié le 24 mars 2014
 
Patrick Mennucci.
 
Patrick Mennucci. Crédit Reuters
 
L’onde de choc a été ressentie dans toute la France. Mais c’est dans la cité phocéenne qu’elle a été la plus dévastatrice pour le PS.

Balayé, ridiculisé, terrassé, Patrick Mennucci à qui on promettait la ville !

Oubliés, humiliés, les Rois mages qui se rendaient en pèlerinage à Marseille, les bras chargés de cadeaux : Valls apportant la sécurité, Taubira, la justice, et Ayrault des millions !
 Et qu’est devenue la pauvre Samia Ghali qui, arabe et donc non suspecte de racisme, avait eu le courage de dire qu’il fallait envoyer l’armée dans les quartiers nord de la ville ?
 C’est plus qu’un verdict, c’est une exécution.
 En tête, Jean-Claude Gaudin, suivi par le Front national, et Mennucci derrière.
 
On a voté comme ça à Marseille parce que les Marseillais n’en pouvaient plus d’entendre le bruit des rafales de kalachnikovs.
 Parce que le spectacle de cadavres carbonisés dans leur voiture les écœurait.
Parce que le mensonge érigé en catéchisme politique les dégoûtait.
Parce que, révoltés par la montée d’un islam radical, ils ne pouvaient que voter d’une façon radicale.
 
Toute le France – et pour les mêmes raisons – a voté comme Marseille.
Un peu moins fort, certes, selon les endroits.
 Mais avec la même rage.
Florange (pour ne citer qu’elle), cité ouvrière emblématique, a basculé à droite !
N’avait-on pas dit – ou laissé entendre – aux sidérurgistes de la ville qu’ils seraient peut-être sauvés ?
 N’avait-on pas dit – ou laissé entendre – la même chose à ceux de Goodyear et de Peugeot ?

 Mais on n’a pas entendu de cris, à peine des chuchotements, quand la France a découvert que 700 djihadistes français se battaient en Syrie.
 Il ne fallait pas, surtout pas, stigmatiser ceux qui pratiquent la même religion qu’eux.
 
Tous les ingrédients d’un désastre annoncé et mérité.
 Une punition.
 Marine Le Pen, qui fait, et pour cause, la une des médias, a deux pères.
 L’un biologique : il s’appelle Jean-Marie Le Pen.
L’autre politique : il s’appelle François Hollande.
 Alors le Parti socialiste exsangue se réfugie dans la vitupération : un « parti fasciste et raciste », s’énerve Najat Vallaud-Belkacem.

Comme une sorte de parasite sur le corps du pays… un ténia, ou une tique qui se nourrit sur la chair du cheval.

Et ce cheval s’appelle François Hollande.

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