Translate

mardi 1 avril 2025

Le nettoyage ethnique et le génocide planifiés depuis Tel-Aviv.


 

Je respecte ces voix nombreuses à gauche, qui sauvent l'honneur de la France en défendant les Palestiniens. 

 Je constate que nous ne sommes pas nombreux, à droite, à faire de même. 

Mais après tout, le droit et la vérité, l'honneur et la défense des gens désarmés attaqués par des brutes et des lâches, ne sont pas question de nombre. 

 La gauche insiste, et elle a raison, sur le droit international et sur le colonialisme et l'apartheid dont sont victimes les Palestiniens depuis 1947-48. J'aimerais entendre aussi des voix, à droite, qui célèbrent l'attachement à sa terre d'un peuple qu'Américains et Israéliens cherchent à déraciner. 

J'aimerais que l'on se souvienne de ce qu'était la Terre Sainte avant que ses côtes, ses villes et ses villages soient défigurés par le béton et le mépris du patrimoine qui a largement caractérise la modernité israélienne tant vantée. 

J'aimerais entendre des voix libres dire que le mur de l'apartheid des Palestiniens est non seulement indéfendable moralement mais qu'il a encore aggravé l'enlaidissement du pays. 

 J'aimerais lire des écrivains dans la grande tradition des moralistes francais, qui célèbrent l'héroïsme des Palestiniens, leur esprit de résistance, leur sens de l'honneur, leur dignité. 

J'aimerais voir des gens qui louent habituellement la famille comme cellule fondamentale de la société s'émouvoir devant ces pères et ces mères de famille de Gaza qui bravent tous les dangers pour protéger leurs enfants. 

J'aimerais connaître plus de patriotes qui comprennent que l'écrasement des Palestiniens est à l'image du mépris des nations, des peuples, des cultures, des traditions, qui caractérise l'Occident globaliste. Peu importe qu'ils soient de droite ou de gauche, j'aimerais entendre des chrétiens, en France, crier leur révolte qu'Israël ait bombardé l'église de la Sainte Famille, construite au lieu où Jésus enfant fit une halte de plusieurs mois avec ses parents, au retour d'Égypte. 

 J'aimerais que mes frères chrétiens de France se souviennent de l'Evangile et voient le Christ souffrant dans chacun de nos frères, dans chacune de nos sœurs de Palestine. 

J'aimerais entendre des personnalités politiques françaises qui se souviennent de la mission qu'eut longtemps la France de protection des Lieux Saints. Alors que le gouvernement israélien empêche les chrétiens palestiniens d'accéder au Saint-Sépulcre; et au moment où des fanatiques appuyés par le gouvernement Netanyahou voudraient détruire les lieux sacrés de l'islam pour construire un"troisième temple" sur l'Esplanade des Mosquées, il faudrait des voix françaises qui se dressent, au nom de la liberté religieuse. 

 J'aimerais que les chantres de la Vendée de 1793, broyée par les colonnes infernales, parlent avec la même ferveur de leurs ancêtres se soulevant pour defendre leur terre et leur foi, et des Palestiniens, musulmans ou chrétiens, écrasés par les soldats de Netanyahou. 

 J'aimerais que les pourfendeurs du totalitarisme n'oublient pas de dénoncer ceux qui planifient nettoyage ethnique et génocide depuis Tel-Aviv. A vrai dire, que l'on soit de gauche ou de droite, la tragédie palestinienne sert de révélatrice. Sommes-nous, ou non, fidèles aux convictions qui constituent nos familles politiques respectives? 

Nos principes, nos discours politiques sont-ils autre chose que des mots creux? 

Que nous soyons de gauche ou de droite, si vraiment nous aimons la France, pouvons-nous supporter qu'un gouvernement sans légitimité continue à soutenir les horreurs perpétrées à Gaza, en Cisjordanie? 

Ainsi qu'au Liban et en Syrie?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.