Emmanuel Macron ne voit pas que l’histoire s’écrit sans lui.
Les "populistes" qu’il méprise sont ceux qui, forts du soutien de leurs électeurs, remportent les victoires.
Donald Trump vient de signer avec la Corée du Nord, mardi, un accord capital sur la dénucléarisation progressive de la péninsule coréenne.
Le texte, à compléter, éloigne la perspective d’un conflit nucléaire.
En s’opposant à l’arrivée en Italie d’un bateau transportant des clandestins, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, a également démontré que la détermination d’un homme à appliquer son programme était plus efficace qu’un bavardage multilatéral, incapable de produire une ligne claire.
Face à Trump et à Salvini, Macron ne cache plus son aversion.
Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a qualifié le rapprochement historique entre les Etats-Unis et la Corée du nord de simple "événement significatif", alors même que Trump et Kim Jong Un ont confirmé, ce mercredi, des invitations dans leur pays respectif.
Hier, le chef de l’Etat a dénoncé, parlant du refus italien d’accueillir l’Aquarius et ses 629 clandestins, "la part de cynisme et d’irresponsabilité" du nouveau gouvernement.
La France s’est pourtant gardée d’ouvrir, même en Corse, un de ses ports au navire indésirable. L’Aquarius a finalement trouvé à accoster à Valence (Espagne).
Les donneurs de leçons feraient mieux de s’abstenir quand eux-mêmes se révèlent incapables d’appliquer ce qu’ils exigent des autres…
Le président français a eu les honneurs de la presse américaine pour sa "féroce" poignée de main avec Trump, lors du G7 : elle a laissé la trace de son pouce sur la peau du président américain.
Cette vacuité dans l’évaluation des rapports de force résume la détresse du camp du Bien, confronté à sa marginalisation.
Car un basculement idéologique est en cours, sous la pression des nations excédées.
Trump est plus populaire aux Etats-Unis que Macron ne l’est en France.
Les sondages soutiennent Salvini.
Le chef de l’Etat se trompe d’adversaires quand il réserve ses attaques à ces fortes têtes, tout en ménageant ceux qui insultent la France.
La prudence d’Edouard Philippe sur le chanteur islamiste Médine, invité au Bataclan (blog de lundi), dit la lâcheté de la Macronie : le premier ministre s’est contenté de rappeler la liberté d’expression, sans juger la profanation.
C’est cette faiblesse face aux vrais ennemis de la France qui choque, tandis que sont désignés comme dangereux ceux qui entendent défendre leur pays d’une invasion migratoire et d’une soumission, par paresse ou par crainte, à l’idéologie islamiste.
Lundi, la municipalité communiste de Bezons (Val d’Oise) a inauguré, sous pression musulmane, une Allée de la Nakba (avec drapeau palestinien et texte en arabe) "en mémoire de l’expulsion de 800.00 palestiniens (…) par le criminel de guerre David Ben Gourion pour la création de l’Etat d’Israël".
Mardi, face au tollé, la plaque a été retirée.
Mais comment ne pas s’inquiéter de la France de demain, quand de telles provocations anti-juives se produisent déjà ?
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