Le 11/12/2015
Epouse salariée au sein de son cabinet, bien au chaud dans sa maison d’architecte valorisée à 2 millions d’euros, notre prétendu homme de gauche fait partie de ces intouchables...
Il y a certains jours où vous pensez être victime d’hallucinations.
Un jour, au pays du « je suis Charlie » où l’immigration est une chance, des terroristes islamistes assassinent en plein Paris 130 innocents alors que le gouvernement avait brandi laïcité et padamalgame, deux totems socialistes d’immunité face à la barbarie.
Un autre jour, Moi Président, au tréfonds des sondages, endossant un costume d’opérette de général en chef, double sa cote de popularité dans l’opinion publique se positionnant comme protecteur de la Nation bien que son enfumage permanent ès République soit une cause parmi tant d’autres du carnage précédemment cité.
Mais la palme de l’hallucination revient à Claude Bartolone avec ses dernières déclarations dans L’Obs.
Ah L’Obs, le journal de la gauche « intelligente » où s’entremêlent articles moralisateurs des gens qui savent et publicités pour 4×4 de luxe, véhicules d’utilité publique pour réussir ses créneaux à proximité du jardin du Luxembourg.
Cette gauche d’élite sur papier glacé, à son aise devant un thé bio à 25 € au Café de Flore plutôt qu’en bleu de travail, plateau de frites en main au Flunch.
Que nous déclare donc ce Claude Bartolone qui mène sa campagne régionale du haut de son perchoir de président de l’Assemblée nationale et dont la famille politique est allergique au cumul des mandats?
Que Valérie Pécresse « défend Versailles, Neuilly et la race blanche ».
Eh non, vous n’êtes pas victime d’hallucinations, notre donneur de leçon adepte du No pasaràn, a prononcé l’imprononçable, le mot maudit qui n’existe plus dans le lexique du camp du bien, le mot « race », ce gros mot à effacer de notre Constitution.
Epouse salariée au sein de son cabinet, bien au chaud dans sa maison d’architecte valorisée à 2 millions d’euros, notre prétendu homme de gauche fait partie de ces intouchables contrairement à Nadine Morano reprenant maladroitement, face au tribunal médiatique de Laurent Ruquier, les propos prêtés au général de Gaulle sur la France, ce pays de « race blanche ».
Cette sortie moranesque lui aura valu, gourdons et plumes républicains doublés d’une excommunication de son propre camp sans passer par la case élections régionales bien que la justice, sur saisie de la Licra, n’ait rien trouvé à redire a posteriori.
Imaginons un instant qu’elles auraient été les réactions si par effet miroir, Valérie Pécresse dans les colonnes du Point, avait tenu un discours du genre, « Bartolone défend Bondy, Grigny, la race arabe et la race noire » !
Impensable, inimaginable et ce, à juste titre.
Oui mais le terrorisme intellectuel est tel que Bartolone peut stigmatiser deux villes où il fait bon vivre et qualifier, par le terme déjà utilisé par Normal 1er, les français de souche, de « race blanche », sans qu’un tsunami médiatico politico artistique ne s’abatte sur lui, l’obligeant in fine à moult actes de contrition après allégeance aux associations dument assermentées.
Ah que le chemin vers une vraie démocratie reste long pour que cesse cette impunité au profit de ces intouchables de la République.
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