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jeudi 20 novembre 2025

« Vous voulez nos enfants ? Il faudra passer sur nos corps. »

 

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ÉDITO « Vous voulez nos enfants ? Il faudra passer sur nos corps. »
Ils l’ont dit.
Non plus en coulisses, non plus à demi-mot.
Mais publiquement, devant les maires de France :
« Il faut accepter de perdre nos enfants. »
Voilà où nous en sommes.
Un État-major qui prépare déjà les cercueils avant d’expliquer la guerre.
Un pouvoir qui réclame du peuple la résignation avant même de demander son avis.
Une caste qui parle de nos enfants comme on parle d’un stock stratégique.
Eh bien écoutez-moi bien :
ceux qui pensent que nous allons regarder nos fils partir vers l’abattoir ont perdu tout contact avec la réalité.
Parce que moi, parent, citoyen, être humain, je le dis ici, et je le dis clair :
Si un jour une convocation tombe pour mon fils, il saura se protéger et moi, je traverserai montagnes, frontières, murs et menaces pour le rejoindre.
Au péril de ma vie s’il le faut.
Et je suis loin, très loin d’être le seul.
Qu’ils ne se trompent pas.
On peut pressurer le peuple.
On peut lui voler son argent, sa tranquillité, ses libertés lentement rognées.
On peut tenter de lui faire peur avec un ennemi extérieur, une échéance de guerre, une rhétorique de fin du monde.
Mais on ne prendra pas nos enfants.
Jamais.
Qu’ils regardent la France réelle, celle qui travaille, qui souffre, qui paye, qui aime : cette France-là n’acceptera pas qu’on transforme sa jeunesse en chair à canon pour sauver l’honneur d’un système déjà en lambeaux.
Qu’ils tentent de normaliser l’idée de sacrifice.
Qu’ils tentent de faire passer l’horreur pour du courage.
Qu’ils tentent de nous hypnotiser avec des mots durs, des drapeaux, des discours martiaux.
Nous voyons clair.
Et ce que nous voyons, c’est un pouvoir qui prépare le pays à la guerre sans jamais demander l’avis de ceux qui perdront tout : les familles.
Ils veulent des soldats dociles ?
Ils auront des parents debout.
Ils veulent des sacrifices ?
Ils auront des résistances.
Ils veulent le silence ?
Ils auront des millions de voix qui hurlent :
NOS ENFANTS NE SONT PAS LES VÔTRES.
PAS VOS ARMÉES.
PAS VOS GAGEURES.
PAS VOTRE MONNAIE D’ÉCHANGE.
Et si cela choque, tant mieux.
Le choc, c’est ce qui réveille.
Et la France, justement, commence à se réveiller.
Pierre-Ange Spagnolo

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