Réflexions sur l'actualité et la politique Française. Avec quelques exceptions sur le reste du monde. Immigration, invasion, colonisation, islamisation, révolution.Covid
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dimanche 23 novembre 2025
vendredi 21 novembre 2025
Tribune libre du Père KALKA Ancien aumônier des parachutistes

Monsieur Fabien Mandon, Mon Général, Je ne vous connais pas personnellement, comme beaucoup de mes frères d’armes, d’où le vouvoiement de rigueur que j’adopte dans cette missive. Vous avez passé le plus clair de votre temps dans l’Armée de l’air. Vous avez été, je suppose, un bon pilote de chasse.
Mes connaissances de l’aviation militaire sont vagues. J’ai servi pendant trois ans, avant d’épouser le monde parachutiste, dans les bases de Saintes, Rochefort et Cognac.
J’ai aussi eu beaucoup de contacts avec les aviateurs au cours de mes nombreuses opérations extérieures (à Kandahar en Afghanistan, entre autres).
Je sais que l’Armée de l’air se compose de deux corps : le corps des mécanos avion et celui des pilotes.
Parmi ces derniers, on distingue clairement les pilotes de transport - de bons vivants, sympas et arrangeants - des pilotes de chasse, véritable aristocratie volante, elle- même peu homogène au sein de laquelle se côtoient, d’assez loin, les « confréries » ou plutôt les « sectes » établies selon les différents types d’avion. Entre les pilotes des Mystère, Alpha Jet, Mirage ou Rafale, on ne se mélange pas, Monsieur !
Et vous êtes bien placé pour savoir que je n’invente rien puisque vous-même avez longtemps été membre de la « secte Mirage » jusqu’à piloter le Mirage 2000D, véritable exploit d’un jeune et brillant pilote.
Quelle mouche vous a donc piqué pour devenir le porte-parole, ou plutôt le perroquet du Président de la République ? Votre intervention au Congrès des Maires, outrepassant votre rôle de chef militaire, est à la fois affligeante et stupidement anxiogène. Puisque la Russie, disiez-vous, va bientôt nous déclarer la guerre, il faudra s’y préparer très sérieusement.
Les Français manquent-ils à ce point de force d’âme à vos yeux ?! Il faut qu’ils se fassent mal, très mal, pour défendre la nation. Et, brevet de pilote sur le gâteau, qu’ils soient prêts à sacrifier leurs enfants et à souffrir économiquement !
Mon pauvre gars, où as-tu été piocher tout ça ? Désolé pour le tutoiement, mais de telles bêtises prononcées publiquement et à haute voix me rendent malpoli.
Mets toi bien dans ta casquette de pilote que la Russie, contrairement à notre Président, aime la France et qu’aucune guerre n’est programmée ni envisagée de son côté, sauf si... Justement, sauf si l’illuminé gourou en chef de notre pays va trop loin dans la provocation verbale et militaire.
Monsieur Mandon, mon général, retourne dans ton bureau, assieds-toi confortablement, prends un bon café (pas une bière, la binouse c’est chez les paras) et commence à réfléchir.
Père Richard KALKA
jeudi 20 novembre 2025
mandon, général d'alcôve, portrait du chien à sa mémère
Fabien Mandon n'est général que par jeux d'antichambres.
Ces aventures coloniales sans valeur et une ambition sans rapport avec ses qualités n'en on fait, que le pleutre d'un pouvoir avarié.
Cet homme n'a, en d'autres termes, ni rapport au courage, ni à l'engagement éprouvés.
Courage et engagement auquel il nous enjoint, parlant même de sacrifice d'enfants qu'il n'a jamais portés, a fortiori protégés.
On mesure mal l'indécence et le danger pervers que ces paroles, par le Président de la République couvées, peuvent porter.
En entrant de plain-pied dans le débat public, sans en avoir la légitimité, M. Mandon, colonel de l'armée de l'air et général préoposé aux alcôves et aux intrigues de palais, s'expose à voir scrutées chacune de ses compromissions, qui en ont fait le chien de son maître, soumis au bon vouloir d'un chef d'État désavoué par les urnes, prêt à envoyer son peuple à la mort pour se sauver, à rebours du sentiment, et des engagements, de la nation et de son instrument, l'armée.
Il faut être sans pitié à l'égard de ces bas-gradés, qui font de la trahison et de la compromission leur carburant.
Leurs pieds nous mènent à des fronts qu'ils n'ont jamais foulé.
Notre détermination et notre volonté seules sont de nature à les faire cesser.
Qu'ils aient honte d'exister.
Et qu'ils reviennent à des terres qu'ils n'auraient jamais dû quitter.
« Vous voulez nos enfants ? Il faudra passer sur nos corps. »

ÉDITO « Vous voulez nos enfants ? Il faudra passer sur nos corps. »
Non plus en coulisses, non plus à demi-mot.
Mais publiquement, devant les maires de France :
« Il faut accepter de perdre nos enfants. »
Voilà où nous en sommes.
Un État-major qui prépare déjà les cercueils avant d’expliquer la guerre.
Un pouvoir qui réclame du peuple la résignation avant même de demander son avis.
Une caste qui parle de nos enfants comme on parle d’un stock stratégique.
Eh bien écoutez-moi bien :
ceux qui pensent que nous allons regarder nos fils partir vers l’abattoir ont perdu tout contact avec la réalité.
Parce que moi, parent, citoyen, être humain, je le dis ici, et je le dis clair :
Si un jour une convocation tombe pour mon fils, il saura se protéger et moi, je traverserai montagnes, frontières, murs et menaces pour le rejoindre.
Au péril de ma vie s’il le faut.
Et je suis loin, très loin d’être le seul.
Qu’ils ne se trompent pas.
On peut pressurer le peuple.
On peut lui voler son argent, sa tranquillité, ses libertés lentement rognées.
On peut tenter de lui faire peur avec un ennemi extérieur, une échéance de guerre, une rhétorique de fin du monde.
Mais on ne prendra pas nos enfants.
Jamais.
Qu’ils regardent la France réelle, celle qui travaille, qui souffre, qui paye, qui aime : cette France-là n’acceptera pas qu’on transforme sa jeunesse en chair à canon pour sauver l’honneur d’un système déjà en lambeaux.
Qu’ils tentent de normaliser l’idée de sacrifice.
Qu’ils tentent de faire passer l’horreur pour du courage.
Qu’ils tentent de nous hypnotiser avec des mots durs, des drapeaux, des discours martiaux.
Nous voyons clair.
Et ce que nous voyons, c’est un pouvoir qui prépare le pays à la guerre sans jamais demander l’avis de ceux qui perdront tout : les familles.
Ils veulent des soldats dociles ?
Ils auront des parents debout.
Ils veulent des sacrifices ?
Ils auront des résistances.
Ils veulent le silence ?
Ils auront des millions de voix qui hurlent :
NOS ENFANTS NE SONT PAS LES VÔTRES.
PAS VOS ARMÉES.
PAS VOS GAGEURES.
PAS VOTRE MONNAIE D’ÉCHANGE.
Et si cela choque, tant mieux.
Le choc, c’est ce qui réveille.
Et la France, justement, commence à se réveiller.
Pierre-Ange Spagnolo
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