Patatras, la ratonnade raciste dénoncée par tous les militants activistes s’est avéré être un règlement de compte entre gens du voyage et des Maghrébins lié sans doute à un trafic de voitures volées
©Fournis par Francetv info Les deux hommes suspectés d'être les auteurs de la fusillade ne connaissaient pas les sept victimes.
Les deux hommes soupçonnés d'être les auteurs de l'attaque au fusil de Beaune, en Côte-d'Or, et interpellés vendredi en fin de journée dans les Bouches-du-Rhône, sont originaires de Dijon et ne connaissaient pas les victimes, rapporte samedi 11 août France Bleu Bourgogne.
L'attaque, survenue il y a 12 jours, avait fait sept blessés dont deux sont toujours hospitalisés.Selon les informations de France Bleu Bourgogne, les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, sont en garde à vue à Avignon, entendus par les enquêteurs d'assassinat et violences aggravées" et devraient être transférés dimanche matin à Dijon pour être présentés à un juge.Suspects déjà connus de la justiceSelon le procureur de Dijon, Eric Mathais, les deux suspects sont issus "de la délinquance" et déjà bien connus des services de la justice pour violences, vols et même vols avec arme pour l'un d'eux.
Ils ont été identifiés quelques jours après le début de l'enquête.
Issus de la communauté des gens du voyage, ils étaient très mobiles, ce qui a compliqué la recherche des enquêteurs.Ces derniers ont dû retrouver les propriétaires des voitures aperçues sur les vidéo-surveillances pour remonter jusqu'à eux.
Pendant presque deux semaines, les deux suspects ont bougé tous les jours, téléphone éteint.
Selon les informations de France 2, ils se sont cachés dans différents camps de gens du voyage au cours de leur cavale.Vendredi, ils ont été localisés dans le département du Var avant que l'un d'entre eux ne soit interpellé dans la commune de Saint-Andiol, dans les Bouches-du-Rhône.
Le second a également été arrêté, peu après, dans cette même commune.En plus d'être en garde à vue pour "tentative d'assassinat et violences aggravées", le second individu interpellé l'est également pour "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de la force publique", pour avoir foncé - pendant son interpellation - sur un des policiers de la BRI de Marseille.Attaque à connotation racisteLe parquet a également retenu le caractère raciste de l'attaque comme circonstance aggravante.
Les deux hommes avaient prononcé des insultes racistes envers la bande de jeunes pendant l'attaque.Vendredi, 150 personnes se sont rassemblées à Beaune sur les lieux des tirs, répondant notamment à l'appel de SOS Racisme.
msn.com via
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