Mais aussi un téléphone Teorem, appareil classé secret-défense utilisé par le président de la République et ses interlocuteurs hauts placés à l'Elysée... et censé être restitué par son utilisateur lorsqu'il quitte ses fonctions.
Le conserver, c'est s'exposer à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende, précise l'hebdomadaire satirique.
Selon "le Canard", l'avocate d'Alexandre Benalla a proposé le 11 janvier de restituer ce téléphone à 2.500 euros, et a déposé le passeport au ministère de l'Intérieur.
Attendu au Sénat
Alexandre Benalla, mis en examen pour violence en réunion lors de la manifestation du 1er mai 2018, est aussi au cœur d'une enquête parlementaire pour l'utilisation de passeports diplomatiques après son licenciement.
Mediapart avait en effet révélé qu'il effectuait des voyages d'affaires auprès de dirigeants africains avec ces passeports, finalement restitués le 9 janvier.
Patrick Strzoda et les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian seront entendus par la commission des lois du Sénat le 16 janvier.
Suivront ensuite lundi 21 janvier Alexandre Benalla et son acolyte Vincent Crase, un ex-employé du parti présidentiel LREM et chef d'escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie, également mis en examen pour les violences du 1er-Mai.
L'affaire se poursuit aussi sur le terrain judiciaire.
Outre l'enquête ouverte cet été sur les violences du 1er mai, le parquet a ouvert le 29 décembre une seconde enquête, cette fois sur les passeports diplomatiques, pour "abus de confiance" et "usage sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle".
A.R. avec AFP
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