28 janvier 2023 Publié par Xavier Jesu
La France est au pied du mur dans son aide à l'Uktaine
Elle a envoyé des munitions, des canons, de vieux blindés à roues, mais se heurte au principe de réalité. Si elle envoie des chars lourds, ou des avions de chasse, comme le demande Zélensky, les choses ne se présenteront pas de la même manière. Pour ces engins, très complexes, il va falloir des formations, pour les récipiendaires du matériel. Il va falloir aussi, une impressionnante logistique, du carburant, du matériel, des pièces détachées, des mécaniciens, des informaticiens, un environnement opérationnel, fait de drones, de relais au sol, nous de sommes plus dans la même dimension.
Il va falloir y aller
Nous en sommes à un point, où ce que veut Zélensky et ce que nous nous condamnons à faire, si nous voulons aller plus avant, dans l’aide à l’Ukraine, c’est envoyer les hommes et le matériel en même temps, en clair, combattre avec l’armée ukrainienne. Car quand bien même, nous formerions des pilotes, il n’y en a plus. L’armée ukrainienne, ou plutôt, ce qu’il en reste, était loin d’avoir le niveau technologique des armes que le président Zélensky réclame. Et si nous envoyons les hommes avec, il sera vraiment difficile d’expliquer aux Russes, que nous ne sommes pas co-belligérants, déjà que pour eux, nous le sommes, malgré les dénégations du président Macron, qui n’a pas l’air de vraiment mesurer la gravité de ce qu’il raconte.
En admettant que nous décidions d’aller combattre les Russes en Ukraine, il y a encore deux écueils et pas des moindres. On y va comment ?
Il faut se souvenir que l’armée française a des capacités de projection
assez limitées, avec son A400M. Pour preuve, pour aller loin, nous
utilisions habituellement de très grands Antonov, que nous louions… aux
Russes. Et l’armée française est constituée de professionnels, dont
beaucoup préféreront sans doute démissionner, que d’aller risquer leur
vie dans une guerre qui ne nous regarde pas. Il se trouve quand même, de
ces jeunes députés ineptes, en jean et pull, décontractés, pour
expliquer doctement que si, il faut y aller. Des fois, on se demande
s’ils réfléchissent avant de parler.