Lundi 09 Mai 2016 à 09:50 (mis à jour le 09/05/2016 à 09:44)
Par valeursactuelles.com
Le député Europe Ecologie Les Verts (EELV) Denis Baupin est accusé de harcèlement sexuel. © AFP
Harcèlement. Denis Baupin, le vice-président de l'Assemblée nationale et député Europe Ecologie Les Verts (EELV), est accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel et de faits relevant d'agression sexuelle, révèlent ce matin France Inter et Mediapart.
C'est un scandale qui atteint les plus hautes sphères des institutions françaises.
Le vice-président de l'Assemblée nationale, l'écologiste Denis Baupin, est accusé de harcèlement sexuel, comme le révèle une enquête conjointe de France Inter et Mediapart ce matin.
Plusieurs femmes sont sorties de leur silence pour dénoncer l'attitude de l'élu Europe Ecologie Les Verts.
Parmi elles, Sandrine Rousseau, l'une des porte-parole du parti.
En octobre 2011, raconte-t-elle, "il m'a plaqué contre le mur en me tenant par la poitrine et a tenté de m'embrasser dans le couloir, durant une pause alors que j'animais une réunion. J'en ai parlé à deux membres de la direction du parti. L'un m'a dit: 'Ah il a recommencé'. L'autre: 'ce sont des choses qui arrivent très souvent'".
Elen Debost, adjointe à la mairie du Mans depuis 2014, dénonce également : "Je me sentais coupable de recevoir ces SMS d'incitation sexuelle alors que je lui avais dit que je n'étais pas intéressée. Des propos plus que graveleux".
Ces faits sont confirmés par Barbara Pompili, à l'époque co-présidente d'EELV et aujourd'hui secrétaire d'Etat à la biodiversité : "Elle nous a dit qu’elle avait reçu des messages qui la mettaient mal à l’aise. On ne rigole pas avec ces sujets. Avec François (de Rugy), on s’est dit qu’il fallait qu’on règle cette question. Depuis, c’est réglé, il n’y a plus eu d’ambiguïté".
L'autre co-président d'alors, François de Rugy, a en revanche démenti avoir été au courant, ce matin sur France Inter : "Je n'ai eu connaissance que de propos équivoques", mais pas de harcèlement ou encore moins d'agression sexuelle.
Pour l'instant, aucune plainte n'a été déposée.
Le vice-président de l'Assemblée nationale, l'écologiste Denis Baupin, est accusé de harcèlement sexuel, comme le révèle une enquête conjointe de France Inter et Mediapart ce matin.
Plusieurs femmes sont sorties de leur silence pour dénoncer l'attitude de l'élu Europe Ecologie Les Verts.
Parmi elles, Sandrine Rousseau, l'une des porte-parole du parti.
En octobre 2011, raconte-t-elle, "il m'a plaqué contre le mur en me tenant par la poitrine et a tenté de m'embrasser dans le couloir, durant une pause alors que j'animais une réunion. J'en ai parlé à deux membres de la direction du parti. L'un m'a dit: 'Ah il a recommencé'. L'autre: 'ce sont des choses qui arrivent très souvent'".
Elen Debost, adjointe à la mairie du Mans depuis 2014, dénonce également : "Je me sentais coupable de recevoir ces SMS d'incitation sexuelle alors que je lui avais dit que je n'étais pas intéressée. Des propos plus que graveleux".
Ces faits sont confirmés par Barbara Pompili, à l'époque co-présidente d'EELV et aujourd'hui secrétaire d'Etat à la biodiversité : "Elle nous a dit qu’elle avait reçu des messages qui la mettaient mal à l’aise. On ne rigole pas avec ces sujets. Avec François (de Rugy), on s’est dit qu’il fallait qu’on règle cette question. Depuis, c’est réglé, il n’y a plus eu d’ambiguïté".
L'autre co-président d'alors, François de Rugy, a en revanche démenti avoir été au courant, ce matin sur France Inter : "Je n'ai eu connaissance que de propos équivoques", mais pas de harcèlement ou encore moins d'agression sexuelle.
Pour l'instant, aucune plainte n'a été déposée.
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