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lundi 9 mai 2016

Les visées de la Catalogne sur le Languedoc-Roussillon


         

Le 09/05/2016


Les menées de la Catalunyia contre l’intégrité et la souveraineté de la France viennent d’atteindre un niveau inacceptable.

Les menées de la Catalunyia, province espagnole, contre l’intégrité et la souveraineté de la France viennent d’atteindre un niveau inacceptable.
 L’idéologie bruxelloise (dite « Europe des régions »), d’autant plus dangereuse qu’elle s’inscrit dans une Europe fédérale, mondialiste et atlantisée, a incité les organes officiels de cette province à une telle impudence qu’elle aurait dû être dénoncée et réprimée.
C’est en toute impunité qu’une Espagnole, Carme Forcadell, présidente de l’Assemblée régionale autonome de Barcelone (se disant Assemblea Nacional Catalana), s’est rendue à Perpignan fin avril 2016.
D’abord reçue par le maire de Perpignan, elle a ensuite rencontré à la Casa de la Generalitat de Catalunyia, qui a pignon sur rue, une quinzaine de maires et élus français du département des Pyrénées-Orientales et des journalistes pour y faire des déclarations attentatoires à l’intégrité de la République française.
La question (subversive) posée par le journaliste de L’Indépendant était : « La Catalogne Nord [c’est le département français des Pyrénées-Orientales] peut-elle jouer un rôle dans ce processus [le projet d’élection d’une constituante catalane] ? En cas d’indépendance, quel sera le statut du territoire nord-catalan ? »
 Forcadell répond : « Comme je l’ai précédemment dit aux maîtres de ce territoire (sic ; s’agit-il de l’État français ?), ce processus sera bénéfique pour la Catalogne, pour l’Espagne et pour la Catalogne du Nord… avec [qui] nous partageons une histoire 1. Vous êtes la Catalogne du Nord. Pour nous, cette frontière administrative n’existe pas… »
 Pour elle, le département français n’est qu’un « petit bout de Catalogne en territoire nord-catalan ».

 La suite de cette réunion s’est déroulée à huis clos.
Rappelons que le gouvernement français lui même s’est prêté, dès 1997, à la création de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT), aujourd’hui dévoyées dans une dérive d’annexion larvée.
 Sur le site de cette officine « bruxelloïde », on lit : « L’espace catalan transfrontalier regroupe plus d’un million d’habitants et s’étend sur 10.000 km2, du département des Pyrénées-Orientales côté français (Catalogne Nord) à la région de Gérone en Espagne (Catalogne Sud). »
D’autres insultes diplomatiques graves, connues mais restées tout aussi impunies des consternants Fabius et Cazeneuve, avaient précédé.
Ainsi – toujours sur le sol français -, un ressortissant espagnol, Germà Gordó, conseiller de la Generalitat, avait déclaré dans Le Monde du 2 septembre 2015 que la Catalogne indépendante « concéderait volontiers la nationalité à ses voisins [dont] le Roussillon ».
La Generalitat encourage aussi la dimension politique du particularisme occitan : le site Internet de la Generalitat ne rappelle-t-il pas que l’occitan est une langue officielle en Catalunyia (val d’Aran) ?
Or, le débat en cours sur le choix du nom de la région fusionnée (Languedoc/Midi-Pyrénées) revêt un enjeu politique grave.
 En effet, les « Bruxellâtres » – tel le conseiller régional écologiste Gérard Onesta – militent pour un nom associant les mots « Pays catalan » et « Occitanie ».
Et il semble que la Generalitat fasse « voter » en ligne en faveur de ce nom, par ses militants.
Les menées de sujets espagnols et de leurs complices français doivent être identifiées et des mesures appropriées doivent être prises.
Les qualifications pénales et diplomatiques ne manquent pas.
Une protestation officielle aurait déjà dû être élevée et transmise aux autorités espagnoles et à l’exécutif de la Generalitat.

À défaut d’excuses publiques, Mme Forcadell doit être interdite de séjour sur le territoire français et – en cas d’infraction – reconduite à la frontière et remise aux autorités espagnoles.
Il n’est pas sans signification que son vocabulaire soit empli de références à la Catalogne Nord comme les terroristes de l’ETA avaient coutume d’invoquer le Nord-Euzkadi.

Notes:
  1. ce qui est totalement faux


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