15.01.2014
En décidant de lancer une curée sur le comique Dieudonné, Manuel Valls pensait sans doute améliorer son image auprès de l’électorat de gauche, tout en permettant de faire diversion sur les résultats catastrophiques du chômage et sur la promesse de François Hollande d’inverser la courbe en décembre. Raté !
Pour ce qui est du second objectif (faire diversion), Valls a réussi son coups et les journalistes aux ordres n’ont parlé, en ce début d’année, que de « l’affaire Dieudonné », faisant semblant d’ignorer que Hollande avait joué son mandat à quitte ou double avec cette promesse mensongère d’inversion des courbes du chômage.
Pour le reste, les Français ne sont pas dupes.
Ils sont surtout attachés à la liberté d’expression et ont visiblement mal digéré la chasse à l’homme de Valls et sa vision totalitaire de la liberté d’expression.
Si l’état ne peut plus décider (et autoriser) ce qui est drôle et ce qui ne l’est pas, où va le monde !
Contrairement aux élites unanimes à soutenir Valls, les Français semblent donc en vouloir au ministre de l’Intérieur (plus doué pour interdire un humoriste que pour arrêter les délinquants) pour ses excès totalitaires.
Ainsi, les deux sondages publiés depuis l’affaire montrent une forte baisse de popularité de Manuel Valls, qui perd 6 points dans le palmarès des personnalités politiques Ipsos/Le Point sorti le 13 janvier et 7 points dans le tableau de bord mensuel des personnalités fait par l’Ifop pour Paris Match et publié le 14 janvier.
Comme quoi, les Français sont moins des moutons que la classe politico-médiatique. Ils refusent que l’on empiète sur leurs libertés et que l’on pratique la censure.
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