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jeudi 5 septembre 2024

« Nouveau 1er ministre. Je ne m’attendais à rien, mais là je suis déçu ! ». L’édito de Charles SANNAT

 

 

 par | 5 Sep 2024

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Et oui mes amis. Je suis déçu.

A ce stade, toujours pas de 1er sinistre en France.

Remarquez, je ne m’attends à rien et je sais que je serais déçu quel que soit le futur élu pour Matignon.

Non. Je ne suis pas dans le procès d’intention…

Je connais juste la situation.

Elle est pourrie. Moisie. Moche.

En clair, quel que soit le prochain locataire de notre bel hôtel particulier Matignon, il faudra qu’il fasse le sale boulot.

Côté rapporteur du budget au Sénat, c’est la cata dans les chiffres de dettes et de déficits.

Heureusement que notre Bruno Le Maire a sauvé l’économie française et mis à genoux l’économie russe, ou l’inverse on ne sait plus très bien… sinon qu’est-ce que serait notre déficit et nos dettes !

Vous l’avez compris au delà de la pointe d’humour pour tenter de rendre plus digeste notre indigestion de dettes, quel que soit le prochain gouvernement, il va falloir nettoyer les écuries d’Augias de la dépense publique.


 

Ce n’est pas que nous devons rien attendre, c’est que nous savons ce qu’il va se passer. 

Ce qu’il va se passer c’est inévitablement une cure d’austérité, qui hélas, risque de passer uniquement par une hausse (encore et encore) de la fiscalité parce qu’ils ne savent faire que cela.

50 ans que je vois les impôts augmenter dans notre pays, 50 ans que je vois la part des dépenses publiques dans le PIB augmenter pour approcher maintenant les 60 %, ce qui fait de nous officiellement un pays à économie administrée donc socialisto-communiste mais certainement plus capitaliste. 50 ans que se réduisent les services publics. 50 ans que se délite l’éducation, la sécurité et notre pays.

Celui qui va venir, nous ne pouvons que lui souhaiter bon courage et bonne chance tant la situation semble compromise.

Il a hélas très peu de chance de réussir quoi que ce soit, parce que les mesures à prendre pour éviter la faillite et l’effondrement de notre pays sont a peu près aussi dures et difficiles à supporter désormais que les conséquences de la faillite elle-même.

En attendant, la France n’a toujours pas de gouvernement. Pour une fois, ils nous fichent la paix et ne nous pondent pas de nouvelles lois.

Ce qui risque finalement de nous décevoir, c’est une nomination.

Une France sans gouvernement qui tournerait quand même, voilà qui serait peut-être une bonne solution. Une sorte de gel législatif et la population qui pourrait se rendre compte que personne ne sait mieux pour vous… que vous-même. Remettre une dose importante de responsabilité individuelle dans la société sera l’une des solutions permettant de guérir notre pays.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

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