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lundi 8 avril 2024

Polluants éternels : la nouvelle psychose des écolos


 

 

Richard Hanlet 07 avril

Vous l’aurez remarqué, les écolos ne se reposent jamais. 

Leur nouvelle lubie, ce sont les per et poly-fluoro-alkylées, dits PFAS, des molécules combinant carbone et fluor de façon quasi irréversible et donc « polluants éternels » !

 Il y en a partout (cosmétiques, peinture, emballages, détergents, poêles antiadhésives, etc.) et seraient potentiellement neurotoxiques, perturbateurs endocriniens et bien évidemment cancérigènes, en compagnie (selon l’OMS) de produits aussi effrayants que le café, les légumes au vinaigre, la laine de verre ou les vapeurs d'essence…
Mais principes de précaution et de soumission aux exigences écologiques obligent, l’Assemblée nationale vient d’en interdire certains, tout en épargnant les ustensiles de cuisine dont les fabricants avaient fait comprendre qu’il y allait de leur survie. Le député écologiste rapporteur de la proposition de loi a bien évidemment regretté que « le lobby grossier d'un industriel ait pu avoir un écho auprès de députés ».

C’est que depuis les particules fines, nos verts ont changé de tactique. Souvenez-vous : les pots catalytiques et les nouvelles méthodes de chauffage ont grandement limité les risques de ces petites bêtes, qu’on accusait alors de provoquer « 10.000 décès prématurés par an en Île de France ». C’est-à-dire que des nonagénaires en réanimation depuis des semaines pour des polypathologies lourdes, ont peut-être vu leur fin hâtée de 48 heures.


Alors il a fallu qu’ils inventent les particules “ultra-fines” (en attendant sans doute les méga-fines) responsables, elles, selon l’ANSES en 2020, de tuer « quatre fois plus que les accidents de la route » !

Pouvait-on trouver encore plus anxiogène ? Eh bien oui, grâce aux polluants éternels, c’est fait.. Ils sont partout, indestructibles et répandus comme des aliens. Quoiqu’on fasse, impossible d’y échapper. C’est comme le péché originel. On mesure à cela combien l’écologie est devenue vraie religion dans laquelle - comme les saints anachorètes stylites de jadis -, vous n’accèderez à la sainteté qu’en vivant tout nus assis en tailleur perchés en haut d’une colonne !

Mais on voudrait être sûr que les évangélistes qui nous la prêchent s’abstiennent de tout alcool, tabac, anxiolytiques, aspartame, cannabis, cocaïne et petites pilules de toutes les couleurs...

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