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mardi 15 août 2023

Cherbourg : à gauche, l’exercice de cécité volontaire touche ses limites


Marc Baudriller 14 août 2023
 

La conspiration du silence a ses limites. La gauche ne peut plus tenir la chape de plomb installée depuis des décennies sur l’insécurité et ses origines. 

Comment en serait-il autrement ? Les drames se succèdent à une cadence infernale, jetant l’effroi parmi les Français. On y retrouve toujours les mêmes ingrédients, à dominante d’immigration plus ou moins récente.

Ainsi du calvaire vécu par cette jeune femme de 29 ans, retracé par Le Figaro qui cite « une source policière ». Un drame qui frappe les internautes, et il y a de quoi. Le violeur s’est introduit au domicile de la victime, le vendredi 4 août, à Cherbourg-en-Cotentin (Manche), l’a frappée et violée sauvagement. Les détails sont insoutenables. Résultat : « Perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine et du diaphragme, un pneumothorax, des fractures aux côtes et un risque élevé de choc septique. » La jeune femme est aujourd’hui entre la vie et la mort.

Désigné par les empreintes laissées sur les lieux et par la géolocalisation de son téléphone portable, le suspect, Oumar N., 18 ans, a été interpellé chez sa mère à Cherbourg. Mis en examen et placé en détention provisoire, il était déjà connu des services de police, notamment pour l’agression de sa jeune sœur de… quatre ans. Une cellule psychologique a été activée pour soutenir le personnel hospitalier très choqué.

Pour Faure, un seul coupable : le racisme

À gauche, cette fois, certains ont décidé de parler. Pour Sandrine Rousseau, le mal vient de la sauvagerie des hommes… Mais quels hommes ? Réponse interdite.



Pour Olivier Faure aussi, il faut éviter de regarder plus loin, éviter de réfléchir, de s’interroger, d’analyser et de tirer des enseignements. Le patron du PS a désigné le coupable, le seul coupable, toujours et forcément coupable : le racisme, les racistes, les récupérateurs. Aveugle et sourd, le leader du PS croupion prend soin de consciencieusement fermer les yeux et les oreilles de ses contemporains en égrenant les prénoms des grands criminels. « La barbarie la perversion, le vice n’ont ni couleur de peau ni nationalité », clame-t-il dans la veine du discours socialiste dicté par SOS Racisme depuis quarante ans.



Le leader socialiste n’a pas un mot pour la victime. La gauche au grand cœur n’a même plus ce réflexe.

Au fond, Faure n’a qu’une inquiétude : le danger politique pressant pour lui et pour son camp qui grandit à chaque atrocité et la montée d’un vent de dégagement des partis au pouvoir depuis si longtemps et dont le bilan parle de lui-même. Ce discours et cette politique ont amené l’insécurité en France là où elle est. Ils ont aussi amené le PS à la place d’un supplétif annexe de l’extrême gauche, sous la barre des 3 % des suffrages.

Des victimes oubliées, méprisées

N'en déplaise à Faure, l’affaire de Cherbourg n’est pas un fait divers, un fait isolé qui impressionne mais ne porte pas de charge politique. C’est précisément le contraire, un fait de société gravissime, comme une nouvelle alerte de la décomposition de plus en plus rapide de la société que Faure et ses amis ont patiemment accélérée, à force de destructions, de saccages, de rêves sans-frontiéristes funestes et de calculs électoraux glacés. Encore Faure et Rousseau ont-ils parlé pour livrer leur réaction à l’aune de leurs obsessions, la guerre des sexes et le racisme. Combien de ministres et de leaders de gauche sont-ils restés obstinément silencieux ?

Et pourtant… Des preuves de cette France Orange mécanique, où le sentiment et le comportement humain semblent reculer, il en tombe malheureusement tous les jours. Aux prénoms de Faure, ceux des criminels, on doit substituer ceux des victimes : Patrice, Enzo, Adrien, Philippe, Lola et tant d’autres, innombrables.


Patrice Lanies, tué en rappelant à l’ordre des individus de type méditerranéen

En France, le viol, pour se concentrer sur cette seule violence, celle de Cherbourg, devient un fléau de grande ampleur et les féministes ont raison sur ce point. Les statistiques du ministère de l’Intérieur en témoignent. « En 2021, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 72.000 victimes d’infractions à caractère sexuel, commises en dehors de la famille, écrit le ministère de l’Intérieur. […] Le nombre de ces victimes, qui était resté stable en 2020, a poursuivi en 2021 (+23 % par rapport à 2019) la très forte progression entamée en 2017. Ces victimes sont très majoritairement des femmes (86 %) et, pour plus de la moitié, des mineurs (55 %). » Reste à savoir qui commet ces viols. Question interdite.

Mais pour le Premier ministre Élisabeth Borne, rien d’autre ne compte que le drame des migrants illégaux, ces étrangers qui bravent nos règles et nos lois après avoir avoir engraissé des passeurs.



Bien sûr que le sort de ces migrants est tragique, mais Élisabeth Borne n’est pas chargée de la sécurité sur toutes les mers du globe : sa tâche consiste à protéger les Français, hommes et femmes. Si elle ne le fait pas, qui le fera ? La Macronie se révèle ainsi dans toute sa splendeur, entre Big Brother pour la surveillance et la police des honnêtes gens et Big Other, comme disait Raspail, pour la naïveté face aux trafics de migrants et la veulerie inactive face aux criminels.

Le cap de l'horreur

Ce matin 14 août, Le Parisien se penche sur la personnalité de Michaël Chiolo, déjà condamné à trente ans de réclusion, mais qui repassera devant le juge prochainement pour l’agression violente de deux gardiens de prison. Que dit ce charmant garçon radicalisé ? « Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose avec plus de haine, plus de violence, plus d’inimitié, plus de ferveur. » La France passe doucement un cap dans l'horreur. En se voilant la face, en refusant de regarder l’immigration en face, avec ses composantes criminelle et islamiste, en interdisant les statistiques ethniques, en piétinant les frontières, ce sont les meurtriers que le pouvoir défend et protège. Sur leurs victimes, la gauche et la Macronie refusent de pleurer.

1 commentaire:

  1. Plutôt que de s’occuper de clandestins illégaux qui vont sur la mer, la ministre Borne née Bornstein ferait mieux d’assurer la sécurité des français … et des françaises qui se font massacrer par des maghrébins délinquants qui n’ont rien à faire en France , mais qui pourtant restent dans le pays avec la complicité du gouvernement !

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