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lundi 28 mars 2022

« Enorme. C’est la fin de la mondialisation pour le PDG de BlackRock ! » L’édito de Charles SANNAT



 par | 28 Mar 2022 |

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

La guerre continue encore et encore et les choses sont de plus en plus claires.

Ce qui n’était qu’une « théorie » de grenier est devenue au fil des jours plus réel.

Oui nous sommes bien dans une guerre. Une guerre bien plus grande, bien plus vaste, celle pour le Nouvel Ordre Mondial.

Depuis plusieurs jours et semaines je développe une analyse qui me conduit à penser que le scénario le plus probable est celui d’une démondialisation brutale et violente.

C’est exactement ce que vient de déclarer le patron du plus grand fonds d’investissement de la planète BlackRock.

Alors il y a ce que peut dire Charles Sannat dans son modeste grenier normand, et puis il y a ce que peut déclarer le patron du plus puissant fonds de la planète et de ses 10 000 milliards de dollars d’actifs.

Vous pouvez ne pas m’écouter moi, ou ne pas me prendre au sérieux, mais je vous conseille d’écouter le PDG de BlackRock, même si vous n’aimez pas ce qu’il représente.



Oui, c’est la fin de la mondialisation.

Et oui, cela veut dire des choses, cela implique des choses.

Ce qu’il ne vous dit pas, parce qu’il ne peut pas aller au bout du raisonnement compte tenu de sa position, moi je peux vous le dire.

Et je peux vous dire que dans un monde mondialisé, une démondialisation violente sera vécue comme un drame par des centaines de millions de gens à travers le monde occidental.

Restons humbles face à la grande histoire qui s’écrit sous nos yeux. Restons sages, nuancés, et pondérés dans un monde qui sombre dans la folie.

Mais, malgré cette nuance et cette finesse nécessaire, allons jusqu’au bout des raisonnements.

Je suis un fervent partisan de la démondialisation, mais je sais ce que cela veut dire sur le quotidien de nos concitoyens, notamment des plus fragiles.

Il n’y a aucune bonne manière de « démondialiser » quand on a mondialisé n’importe comment.

Nous avons détruit nos autonomies, nos indépendances, et avons passé autour de notre cou quelques cordes que nous trouverons bien serrées lorsqu’il faudra s’en défaire.

Ce moment est arrivé et c’est parce qu’il est arrivé, qu’il n’y a pas de négociation possible.

Personne n’a rien à gagner à un accord.

Si nous voulons reprendre notre souveraineté alors nous devrons souffrir le temps de recréer de nouvelles capacités de production et donc d’indépendance.

Le tout, dans un monde de rareté et de raréfaction des ressources.

Mais, au bout du compte, nous saurons nous adapter et survivre et nous redévelopper, mais nous allons d’abord nous effondrer.

Cela a déjà commencé.

Tic-tac, Tic-tac…

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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