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mardi 1 février 2022

Jean-Luc Mélenchon : un Néron en cravate rouge


 
 
 Olivier Barrat 31 janvier 2022

L’émission du 27 janvier 2022 « Face à baba » diffusée sur la chaîne C8 restera un moment important dans la campagne présidentielle. 

Les sont tombés. Jean-Luc Mélenchon a révélé son vrai visage, celui d’un apprenti dictateur haineux et violent. 

Éructant de colère, le candidat de la France insoumise a insulté avec une brutalité inouïe ceux qui osaient ne pas penser comme lui. Il traita les uns de chiens. Il qualifia de ramassis d’ivrognes des millions d’électeurs. Il méprisa ouvertement les interlocuteurs qui ne rampent pas à ses pieds. Il chercha à intimider ouvertement un policier, lui promettant même de le faire exclure des forces de l’ordre dès qu’il arriverait au pouvoir. Il n’y a rien d’étonnant à ce que Jean-Luc Mélenchon, niant avoir jamais été communiste alors qu’il fut membre de l’Organisation communiste internationaliste, montre une admiration sans borne pour des tyrans sanguinaires tels que Fidel Castro.

Purger la police, c’est justement ce qu’ont fait les bolcheviks, dès leur arrivée au pouvoir en 1917, pour créer la Tcheka, une abominable police politique. Purger la police, c’est justement ce qu’ont fait les nazis dès leur arrivée au pouvoir en 1933, pour créer la Gestapo, une abominable police politique. Jean-Luc Mélenchon ne veut pas d'une police aux ordres de la République, il veut une police à sa botte.

Il sait parfaitement qu’il existe aujourd’hui, au sein des forces de l’ordre, une immense majorité de policiers démocrates qui n’accepteront pas ses méthodes. Alors, il propose de les briser sous n’importe quel prétexte pour transformer la police en une milice politique lui permettant de réprimer à sa guise.

Le programme de Jean-Luc Mélenchon est une pure folie, comme tous les programmes d’extrême gauche. S'il arrive au pouvoir, nous connaîtrons la ruine économique et, par conséquent, l’effondrement social. Son projet de transformation planifiée de la société masque, en réalité, l’éternel délire de création d’une humanité nouvelle par la rééducation impitoyable des citoyens. Son nouveau partisan, Aymeric Caron, l’a d’ailleurs avoué. Ce qui lui plaît, chez Jean-Luc Mélenchon, c’est sa radicalité, ce qui signifie, en termes gauchistes, sa brutalité et son mépris de la démocratie.

Qu’Aymeric Caron se rassure : si Jean-Luc Mélenchon est élu, Aymeric Caron, comme tous les idiots utiles ayant soutenu Lénine, aura le loisir de goûter à cette radicalité. Pendant ce temps, Raquel Garrido terrorisera les plateaux de télévision afin d’y imposer sa loi, comme elle a encore tenté de le faire durant cette émission, quand elle reprocha à de trop laisser la parole à ceux qui osaient s’opposer à Jean-Luc Mélenchon. Un Paradis rouge mené à la baguette.

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