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vendredi 22 janvier 2021

Covid : scandale à Compiègne


 

C'est à eux qu'ils faudra un jour prochain, demander des comptes.

A la une de la presse ce matin, l’hôpital de Compiègne. 172 patients, et surtout 72 soignants touchés par le virus, apparemment un mutant venu de nulle part. 

L’hôpital ne peut plus faire face aux besoins de la population. L’activité a dû être réduite de 30% et des malades doivent être transférés dans des établissements voisins. 

Cette situation aurait pu être évitée. En effet si messieurs Castex et Véran, au lieu de répondre aux élus : « je ne sais pas de quoi vous parlez » s’étaient intéressés aux traitements précoces de la Covid, cela ne serait pas arrivé, ni à Compiègne, ni dans d’autres établissements à venir.

Si leurs « conseils » et « conseillers » scientifiques avaient aussi fait leur travail, si toutes ces personnes payées pour régler la crise actuelle cherchaient un peu d’autres alternatives au tout vaccin, (qui mettra 1 an pour se mettre en place, le temps que sa propre immunité disparaisse et que des mutants résistants apparaissent, remettant tout à zéro), regardaient ce qui se passe ailleurs et lisaient ce qui s’écrit sur le sujet en France, Compiègne tournerait à 100% de ses capacités.

En mai 2020, les Argentins ont démarré une expérience dans 4 hôpitaux différents, publiée en aout. 1 195 soignants au contact de patients Covid ont été suivis. 788 ont reçu de l’Ivermectine, 407 rien. Après 2 mois et demi, on a constaté 237 infections dans le groupe non traité, soit 58%, et ZERO dans le groupe traité. Résultat sans appel. Aucun problème chez les contaminés, qui ont été traités une fois malades.

Si au lieu de chercher des statisticiens pour manipuler ces résultats, si au lieu de fermer les yeux et les oreilles, et si les soignants de Compiègne et d’ailleurs étaient traités à titre préventif par ce médicament bénin, nos hôpitaux tourneraient sans soucis. Même chose dans nos Ehpads. On a constaté la chose dans un établissement en Seine et Marne, ce n’est pas pour autant qu’on en a tiré les conclusions évidentes qui s’imposent.

Il serait temps que nos énarques et Science-Po, ministres, directeurs de cabinets et de toutes nos institutions abandonnent leur complexe de supériorité pour regarder ce que font les gens sur le terrain, et reproduisent ce qui réussit, au lieu de les ignorer.

Complément 15 heures :

En déplacement à l’université de Paris-Saclay, le chef de l’Etat a déploré jeudi midi « la traque incessante de l’erreur ».

Eh bien justement, il faut identifier les erreurs pour les corriger, sinon on ne progresse pas, et ceux qui sont atteints de Dunning-Kruger n’ont pas cette capacité et il faut les aider.

Et de conclure : « Nous avons besoin d’avoir des femmes et des hommes qui cherchent, qui ont la capacité à inventer ce qui n’est pas encore perceptible et à se tromper, pour pouvoir corriger le plus vite possible et s’améliorer ». Comment faire si on ne cherche pas les erreurs ? Et quand il dit : « celui qui ne fait pas d’erreurs, c’est celui qui ne cherche pas, qui ne fait rien », dans les circonstances actuelles, c’est justement celui qui ne fait rien et qui ne cherche pas qui fait une erreur !

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