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jeudi 26 novembre 2020

Des musulmans de Suède menacent d’appliquer la charia si nous ne le faisons pas


Stockholm – Des musulmans manifestent contre la liberté d'expression: « Allah, détruis leur unité »

Vendredi 20, des salafistes ont manifesté devant l'ambassade de France à Stockholm. La manifestation s'accompagnait d'une prière de rue.

Samhällsnytt a interviewé l'imam qui a menti sur son nom lorsqu'il a dit que la liberté d'expression avait des limites et que l'islam gagnerait. L'imam a également raconté comment il avait menacé la police en disant que les musulmans allaient mettre fin aux brûlages de corans si l'autorité n'agissait pas.

Il était 12 heures lorsque quelques dizaines de musulmans se sont rassemblés près de l'ambassade de France à Stockholm. Les pancartes portaient des messages tels que «Laissez notre prophète tranquille» et «La liberté d'expression n'est pas la liberté d'insulter».

Le groupe avait été autorisé par la police à manifester contre ce qu'il estime être le franchissement d'une ligne rouge en matière de liberté d'expression ainsi que contre la France et son président Emmanuel Macron, accusé de répandre la haine contre les musulmans.

Loi réclamée contre les moqueries envers l'islam

Sur les lieux, le groupe a distribué des tracts réclamant que l'on accorde aux musulmans une protection spéciale contre les critiques, comme ce serait déjà le cas pour les juifs. Le dépliant décrit la moquerie envers l'islam comme "criminelle", ajoutant que "la moquerie envers la religion doit être interdite".

La manifestation était organisée par l'imam Mushin Asinger, porte-parole et président de l'association du Centre culturel islamique kurde (IKKC). Asinger avait déjà organisé des manifestations quand la police de sécurité avait arrêté plusieurs imams soupçonnés de liens avec des milieux violents. Selon Expressen, la manifestation avait été organisée en collaboration avec Amer al-Hasani, condamné pour terrorisme.

Au cours de la manifestation de vendredi, Asinger a déclaré en suédois que les critiques contre l'islam «essaient d'éteindre la lumière d'Allah» mais que l'islam l'emportera. Il a aussi soutenu que le président français Emmanuel Macron était raciste lorsqu'il affirmait que la critique de l'islam était la liberté d'expression.

L'imam a menti sur son nom

En arabe, Asinger avait une rhétorique différente. Il a parlé d'Allah «détruisant leur unité» et «mettant la peur dans leurs cœurs».

Quand Samhällsnytt l’a interviewé, Asinger a choisi de se présenter plutôt comme "Mohsen Kafi" et selon lui il n'y a pas de musulmans qui sont extrêmes mais il tous sont des adeptes de la même foi.

- Il n'y a aucune différence entre l'islam et l'islam politique. Ils veulent créer des différences entre les musulmans.

L'imam a menacé la police: "Nous arrêterons ceux qui brûlent le Coran"

Dans l'interview, Asinger dit qu'il a parlé à la police et a précisé que si l'autorité n'arrêtait pas ceux qui brûlent le Coran, ses partisans agiraient. La police lui aurait alors répondu qu'elle allait résoudre la situation.

"Nous avons dit: 'Si vous ne les arrêtez pas, nous le ferons.'"


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