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samedi 17 octobre 2020

Oui, vivent sur notre sol des monstres, des barbares et des fous furieux


Un cri de guerre a retenti sur Twitter, émis par un compte « Tchetchene_270 » (suspendu depuis). 

La photo d’une tête décapitée avec ces mots : « De Abdullah le serviteur d’Allah, à Macron le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad, calme tes semblables avant qu’on ne vous inflige un dur châtiment. » L’auteur de ce tweet a été criblé de balles par la police quelques instants plus tard.

Son acte de guerre ? Décapiter un enseignant d’histoire à quelques pas de son établissement. Le crime de ce professeur ? Avoir organisé un débat sur la laïcité pendant lequel il avait diffusé des caricatures de Mahomet. Le parquet antiterroriste a été saisi et se rend sur place. Le terroriste, fiché S, a donc jeté une lumière cruelle sur cette réalité que tout le monde saisit à présent.

La France est en guerre contre l’islamisme.

Il n’est plus temps de prendre des pincettes pour ne blesser personne. L’amalgame n’a tué aucun musulman dans ce pays. La lâcheté et l’inaction oui. Ce n’est pas seulement la lame de ce terroriste qui a assassiné cet enseignant. Ce sont les renoncements multiples et de toute sorte. Oui, vivent sur notre sol des monstres, des barbares et des fous furieux. Oui, leur religion est l’islam et le califat leur programme politique. Oui, nous affrontons une hydre redoutable armés d’une fronde. La France perd un de ses enfants.

Puissent nos responsables perdre leurs illusions. « Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » Ce n’est pas la « République » et ses valeurs que personne ne saura définir qui est visée.

Ce n’est pas un sentiment qui a tranché le cou de ce professeur. Ce n’est pas un fantasme qui a décapité ce chef d’entreprise en Isère. Ce ne sont pas de pacifiques réfugiés qui ont mitraillé au Bataclan. Là, on quitte l’abstrait et les effets d’annonce. On abandonne ses faux-semblants et ses coups de communication.

Maintenant, on acte le fait que c’est la guerre dehors.

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