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lundi 18 mai 2020

Angers : des dépistages pas du pistage !



La dernière technologie de reconnaissance faciale atteint une ...





Des militants du centre communautaire d’actions sociales et culturelles d’Angers (l’Alvarium) reviennent en vidéo et avec  talent sur les véritables responsables et les enjeux de cette crise sanitaire.

Texte du discours :

« Mesdames et messieurs, nous sommes réunis aujourd’hui pour dénoncer le coup d’Etat sanitaire à l’oeuvre dans notre pays.
Il y a quelques semaines, la France découvrait avec stupeur qu’elle était presque aussi démunie qu’un Etat du Tiers-Monde. Incapable de produire elle-même le matériel de première nécessité face au Coronavirus en raison des délocalisations de nos industries, et réduite à sacrifier les personnes âgées faute de place dans les hôpitaux.
Des milliers de lits ont été supprimés ces dernières années par une technocratie déconnectée, cette même technocratie déconnectée qui a envoyé la police réprimer les aides-soignants qui réclamaient des moyens et nous intime aujourd’hui d’applaudir à 20 heures.
Mais ce n’est pas d’applaudissements dont l’hôpital public à besoin ; c’est de moyens et d’une gestion saine.
Que la 6ème puissance mondiale ait été incapable d’avoir un cap clair et efficace pour gérer la crise en dit long sur l’incompétence de nos gouvernants et sur leur culpabilité.

Coupables d’avoir menti sur l’ampleur de l’épidémie comme l’a révélé Agnès Buzyn, coupables de choix idéologiques dans le traitement des malades, coupables d’avoir laissé les frontières ouvertes au virus par obsession idéologique et d’inciter les gens à aller au théâtre pour les enfermer sous peine d’amende 3 semaines plus tard, une fois que la maladie était bien propagée en France.
 Coupables de prétendre que les masques ne servaient à rien, coupables de n’avoir pas réussi à se procurer des tests à temps et en quantité suffisante.
Coupables d’avoir entretenu abusivement une situation anxiogène par une propagande délirante !
Voilà les raisons de ce confinement strict à l’issue duquel des milliers d’entreprises ne se relèveront pas pendant que certaines multinationales comme Amazon, ne payant pas d’impôts en France, ont fait leurs choux gras sur la crise.
Confinement strict qui a parfois viré à l’absurde ; citoyens verbalisés pour des balades au milieu de nulle part pendant que certains quartiers étaient épargnés et se payaient le luxe de faire des émeutes, marchés en plein air interdits au départ pendant que les supermarchés étaient bondés, etc.
Et que dire du déconfinement, à l’occasion duquel Blanquer explique désormais qu’aller à l’école est moins dangereux que de rester chez soi ?
Que dire d’un déconfinement où nous n’avons pas le droit de changer de département sans ausweiss mais où l’on s’apprête à permettre à des millions de touristes de toute l’Union Européenne de venir chez nous ?
Que dire d’un déconfinement où les restaurants sont fermés pendant qu’on envoie les gamins en classe ?
Que dire d’un déconfinement où l’on doit s’entasser dans les transports en commun mais où il est interdit d’assister à une messe ?
Et le plus grave reste à venir ; à la crise sanitaire s’ajouteront bientôt deux crises bien pires.
D’abord, une crise économique lourde, durant laquelle le système mondialiste aura beau jeu d’expliquer que la responsabilité en revient en virus, alors que c’est le capitalisme mondialisé tout entier qui l’aura provoquée et qui en tirera profit.
Mais une autre crise, plus pernicieuse celle-là, a déjà bel et bien commencé ; c’est celle de nos libertés élémentaires.
Pendant que la France alterne entre psychose collective et pulsions consuméristes, l’Etat se sert de la situation sanitaire pour instaurer un fliquage de masse.
Les dealers, les terroristes, les voyous divers et variés, qu’ils soient en jogging ou en cols blancs peuvent continuer leurs méfaits tranquilles.
 Mais le citoyen lambda se voit désormais surveillé par des drones, bientôt pisté sur son téléphone. Dans la moitié de la ville d’Angers, les institutions vous filment sans votre consentement ; et chaque année qui passe voit son nouveau lot de caméras.
Pour autant l’insécurité baisse-t-elle ? Non, elle explose !
Les naïfs qui disent ne pas être dérangés parce qu’ils n’ont rien à se reprocher feraient bien de regarder vers la Chine d’où nous viennent épidémie et Système de surveillance totalitaire.
Il y existe des villes où les citoyens sont filmés et au-dessus desquels, grâce à la reconnaissance faciale, on affiche une note de citoyenneté en fonction de leurs éventuels antécédents judiciaires et de la gestion de leur compte en banque.
Voilà l’exemple parfait de totalitarisme politique au service de la dictature économique, l’alliance parfaite entre la technocratie d’inspiration soviétique et le pouvoir bancaire.
Croyez-vous vraiment que nos pseudo démocraties occidentales à l’agonie renonceront à ce mode de gouvernement ?
En France on éborgne au hasard des Gilets Jaunes, on verbalise à tout va les automobilistes, on vient d’interdire à des gens d’aller voir leurs parents mourants, on interdit la liberté d’expression, on empêche le pluralisme politique à l’assemblée nationale, on taxe à outrance tout ce qu’il est possible de taxer, on flique les innocents et on relâche de prison plusieurs milliers de délinquants.
À l’heure où nous parlons, technocraties étatistes et bancaires travaillent de concert pour supprimer la circulation de l’argent en espèce.
Sous couvert de modernité, sous couvert d’hygiène, mais pour surveiller la manière dont vous dépensez avant de vous accorder un prêt, ou pour être sûr que le travailleur aux fins de mois difficiles ne puisse rien mettre de côté au noir !
Les réseaux sociaux eux-mêmes ne sont plus des espaces de liberté d’expression ; Facebook censure ce qui déplaît, et la loi Avia qui sera bientôt appliquée permettra de vous verbaliser encore et encore sous couvert de lutte contre la haine.
Ne vous laissez pas endormir par les joueurs de flûte qui utilisaient hier l’islamisme et aujourd’hui le coronavirus pour brider vos libertés et vous surveiller chaque jour davantage, jusqu’à ce que vous soyez de parfaits consommateurs déracinés.
Ne permettez pas qu’une application vous suive à la trace, ne permettez pas que l’Etat ou des multinationales contrôlent et pourrissent vos vies.

Ce que nous voulons, c’est un Etat qui protège les français et aide le personnel soignant, pas un monstre omniprésent qui utilise la maladie pour nous pister alors que son rôle serait de dépister.

Des dépistages, pas du pistage ! »

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