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mardi 19 juin 2018

Y a-t-il quelqu’un pour sauver la France ?

 
 
 


Milliere Guy
Posté le 19 juin , 2018,  
Au fil des mois, ce que l’on peut savoir sur l’attentat qui a touché le Bataclan le 13 novembre 2015 devient de plus en plus grave.

 Non seulement plusieurs heures se sont écoulées avant que la police n’intervienne, faute de disposer de moyens lui permettant de répliquer à des terroristes disposant d’armes de guerre, ce qui a considérablement alourdi le bilan et accru le nombre de morts, de blessés et de mutilés, mais il est maintenant avéré qu’une patrouille militaire se trouvait à proximité du lieu de l’attentat, qu’un officier de police a demandé que la patrouille intervienne, et que la préfecture de police a refusé l’intervention des militaires, sous le prétexte que le Bataclan n’était pas une « zone de guerre ».
Il semble établi que la décision de la préfecture de police a été entérinée par l’armée, puisque le général Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, a répondu, lors des auditions au Parlement : « Il est impossible de mettre des soldats en danger dans l’espoir hypothétique de sauver d’autres personnes. »
La patrouille militaire n’ayant pas reçu d’ordre d’intervention est, dès lors, restée passive.

Les atrocités commises au Bataclan ont été décrites et la description figure dans un rapport parlementaire qui n’a été que très partiellement rendu public et que l’intégralité des grands médias a contribué à cacher.

Ensuite, les seules personnes qui ont vu se tendre vers elles des micros ont été celles qui tenaient des discours pacifistes débiles et débilitants, et qui déposaient des fleurs, des bougies et des petits cœurs en papier rose.
Un homme a publié un livre lénifiant intitulé « Vous n’aurez pas ma haine », qui constitue la quintessence de l’apaisement.
Ce livre a bénéficié d’une promotion massive et été présenté comme porteur de « grandeur d’âme », alors qu’il est imprégné d’un esprit de serpillière.
Un an après l’attentat, le chanteur britannique Sting a été invité à chanter pour la réouverture du Bataclan, et son titre phare s’appelait « Inch Allah ».
Les membres du groupe de rock américain qui se produisait au Bataclan lors de l’attentat se sont vus signifier qu’ils n’étaient pas invités : leur chanteur, Jesse Hughes, a osé tenir, peu après l’attentat, des propos politiquement incorrects sur les réactions de musulmans sur l’attentat et le port d’armes.

Deux ans après l’attentat, dans un geste ridicule, des politiciens dignes de ceux qui entouraient Pétain à Vichy ont procédé à un lâcher de ballons gonflés à l’hélium.
Cet automne, un chanteur musulman appelé Médine, du nom de la ville où Mahomet a commencé à organiser des massacres et des razzias, et qui a réalisé un album appelé « Djihad » et s’est fait photographier avec un T-shirt où le j du mot « djihad » est remplacé par un sabre de djihadiste, est censé se produire sur la scène du Bataclan, sur le lieu même du pire acte de djihad perpétré en France.
Les textes du chanteur de rap sont imprégnés de haine anti-occidentale et de détestation de la France, et de ce qui qu’on peut aisément considérer comme des appels au meurtre.
Des personnes et des associations ont demandé l’interdiction du concert, sans succès.
Des associations de victimes veulent porter plainte contre l’armée pour les décisions prises le 13 novembre 2015 ; elles seront sans doute déboutées.

Tout ce que je viens de décrire est un ensemble de symptômes montrant la très grave déliquescence que connaît ce pays, et il y a, hélas, nombre d’autres symptômes.
La police n’est plus en mesure de protéger la population.
L’armée peut renoncer à ses devoirs les plus élémentaires.
Les grands médias sont complices et pratiquent l’anesthésie, les milieux culturels aussi.
Toute une classe politique tient le pays et participe d’une identique complicité.

Des gouvernements dans d’autres pays d’Europe, discernant ce qui se passe, s’efforcent de réagir.
Viktor Orban en Hongrie a pris des décisions salubres.
Sebastian Kurz en Autriche dirige son pays dans une direction proche.
Giuseppe Conte a pu former en Italie un gouvernement qui va dans la même direction.

Peut-on souhaiter qu’il se trouve quelqu’un pour sauver la France avant qu’il ne soit trop tard ?

Est-il déjà trop tard ?

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