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mercredi 7 février 2018

« Simple correction violente ou début de la fin ? » L’édito de Charles SANNAT



« Simple correction violente ou début de la fin ? » L’édito de Charles SANNAT
 
 
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
 
Au moment où j’écris ces lignes, je ne sais pas trop encore si le Dow Jones terminera dans le rouge, le rose ou le vert absolu…
 
En fait, pour tout vous dire, ce que fera l’indice phare américain ce soir est de peu d’importance. Seul le tableau d’ensemble importe.
Ce tableau d’ensemble n’a, dans l’ensemble (répétition volontaire pour insister sur l’idée), pas tellement varié depuis maintenant 10 ans.
La question que je vous pose, et si vous ne vous la posez pas vous auriez intérêt à le faire, mais vous faites bien ce que bon vous semble, vu que dans le pire des cas, c’est vos sous que vous perdrez !!
Je vous taquine, mes amis, je vous taquine, car si vous lisez régulièrement mes éditos, vous savez globalement de quoi il retourne, mais vous avez le droit de les faire suivre à quelques amis triés sur le volet que vous souhaiteriez sauver tout de même, même à l’insu de leur plein gré.
Alors je taquine le lecteur novice avec ses sous qu’il va perdre.
La question, donc, est de savoir si nous vivons une simple correction violente…
Ou le début de la fin. Je dis début de la fin, eu égard aux monceaux de dettes sur lesquels nous dansons.
C’est le véritable sujet en fait.

Pour le moment, assiste-t-on à un krach obligataire ?
 
Non. D’ailleurs, quand Wall Street a décroché violemment… les investisseurs ont quitté les actions américaines pour se réfugier sur … les obligations américaines.
C’est un phénomène connu sous le nom de “fly to quality”.
Cela veut dire qu’en quittant la Bourse, les investisseurs provoquent un afflux de liquidités sur le marché obligataire !
Pour être encore plus clair, le krach boursier… a pour conséquence d’éviter le krach obligataire. Paradoxal mais imparable !
Les taux donc baissent sur les marchés obligataires alors que la FED hausse ses taux directeurs en raison de l’afflux de demande…
De là à ce que, par un raisonnement tordu dont seul nos banquiers centraux ont le secret, ils décident de piloter une augmentation des taux directeurs tout en faisant baisser les taux de marché en créant un krach boursier pour rediriger l’épargne et les flux vers ledit marché obligataire, il n’y a qu’un pas que je vous invite à ne pas franchir pour le moment, mais à bien noter dans vos tablettes, car cela va vraisemblablement être une idée et un concept qui vont nous servir dans les prochains jours.
Mais alors si le krach boursier nous sauve du krach obligataire, cela ne peut pas être le début de la fin de la mort qui tue de l’effondrement total ?
Eh bien si….
Aïe, je sais, ce n’est pas évident.
C’est tordu à souhait je vous l’accorde, mais c’est exquis et intellectuellement brillant.

D’où viens-je, où vais-je et dans quelle étagère… Enfin dans quel état, j’erre….

 
Posez-vous ces questions métaphysiques sur l’économie.
D’où venons-nous ?
De la crise des subprimes, d’une crise économique combattue à coup de taux zéro, négatifs et de dettes massives.
Où va-t-on ? Vers la mère de toutes les crises qui sera la dernière étape d’une même et unique crise, à savoir une crise monétaire.
Dans quel état errons-nous ?
Dans un très mauvais état, avec peu de marge de manœuvres conventionnelles en tout cas.
Les banques centrales nous trouveront encore quelques expédients pour faire durer le plaisir encore un peu plus longtemps, sauf que cette fois, d’autres éléments doivent être pris en compte et nous feront sortir des champs purement économiques pour rentrer dans celui de la géopolitique et de la lutte acharnée pour la domination mondiale.
Or nous sommes à un moment particulier de notre histoire, où crise économique et lutte géopolitique vont converger pour accoucher d’une immense crise monétaire, dont on peut déjà esquisser les contours avec une relative précision.

Je réserve la primeur des détails de cette analyse et des conseils qui vont en découler à mes abonnés de ma lettre STRATÉGIES (plus de renseignements ici).
 
Pour alimenter la réflexion de tous, je partage avec vous cette citation du troisième président des États-Unis d’Amérique, Thomas Jefferson.
 
« Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. »
 
La France ne contrôle plus sa monnaie…
 
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
 
Charles SANNAT

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