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samedi 27 janvier 2018

Ah ! On en bouffe du clandestin ! À toutes les sauces !


par Bruno Philippon


Tous les moyens sont bons pour nous faire accepter l’invasion migratoire, et formater les enfants dès le plus jeune âge a toujours porté ses fruits…

Ça n’est pas nouveau, le monde marche sur la tête chaque jour un peu plus, et les raisons de s’indigner sont innombrables tant nous semblons avoir perdu toute forme de bon sens.
Ces derniers jours ont été particulièrement riches en événements urticants, mais aussi et surtout tragiques, m’offrant ainsi suffisamment de matière pour alimenter des heures d’une chronique qui
aujourd’hui pourrait s’appeler, « tout me déprime » plutôt que tout m’énerve.
Du mur anti-trous de balles de la Tour Eiffel qui, hormis coûter des millions aux contribuables, n’empêchera rien… aux manuels d’écriture inclusive qui vont définitivement rendre débiles et schizophrènes nos enfants… en passant par les anciens fichés « S » qu’on embauche dans la police… aux actes pédophiles qu’on banalise… aux députés loubards qui vous expliquent la vie à grands coups de casque dans la tronche… aux malades atteints de « déboulonite aiguë » qui iront, n’en doutons pas, jusqu’à déboulonner Vercingétorix, et à terme, très probablement le Christ… et enfin aux déséquilibrés maniant le couteau ou le camion !
Oui, la liste est longue et malheureusement, loin d’être exhaustive.
Devant tant d’absurdités et de monstruosités, je reste abasourdi !
Mais puisqu’il me faut faire un choix, il sera question ici de cette monstruosité ambiante, et plus encore, tel un cancer, de cette monstruosité invasive appelée immigration.
Il y a peu, deux gamines de vingt ans ont payé de leur vie notre inconsistance, notre lâcheté et, osons le dire, notre honteuse démission aussi.
Une fois de plus et, jusqu’à la prochaine ! , on nous a ressorti le sempiternel et insupportable blabla de l’individu déjà bien connu des services de police, vivant en France illégalement, etc., etc. ; il semblerait bien que pour le moment nous n’ayons d’autre choix que de compter les points et pleurer nos enfants.
D’aucuns nous avaient prévenus, il faudra s’habituer à vivre avec ça. C’est dit !

Je ne sais pas à quel genre de « clandestins » appartenait le dernier monstre en date, et d’où il provenait, mais quoi qu’il en soit, il y a pour le moins un réel et très sérieux problème avec les « illégaux », les « clandestins », les « en situation irrégulière », appelez-les comme vous voulez.
Entre les loups solitaires d’ici et de nulle part et les envahisseurs sponsorisés par George Soros qui nous arrivent par paquet de dix mille : oui, vous savez ceux que nos élites politico-merdiatiquos veulent absolument, à force de bourrage de crâne quotidien, nous faire appeler « migrants » parce que vous comprenez, migrants ça fait mieux, et puis, on est tous des descendants de migrants, c’est le message, et il ne faudrait surtout pas l’oublier, hein !
Bref, nous sommes servis !
Les migrants… non, pardon, les clandestins, sont partout désormais ; partout, vraiment partout.
On a, bien sûr, beaucoup entendu parler de ceux de Calais, devenus parisiens par la magie des vases communicants, ceux-là mêmes qui nous ont apporté au passage des maladies depuis longtemps disparues chez nous – entre autres la gale et la tuberculose – mais ils sont aussi dans vos villages ou y seront très bientôt, on s’y emploie en haut lieu, ne vous impatientez pas…
Il y en aura pour tout le monde, c’est promis et planifié de longue date !
Mais si comme tout ça ne suffisait pas, on les retrouve maintenant aussi dans les manuels scolaires de vos enfants.
En chair et en os ou sur le papier, tout est bon : martelons, inoculons, encore et encore, ce poison dans la tête de tous, dès que possible, dès le plus jeune âge continuons à préparer le terrain, fabriquer le consentement, c’est une affaire qui marche, vous pouvez faire confiance à ceux qui sont à la manœuvre, ce sont des experts en la matière !
L’an dernier déjà, dans un livre d’histoire de classe 4e, on y trouvait comme prétexte foireux, un faux-semblant de simili problème ou l’on interrogeait les élèves de cette façon : « Que pensez-vous de l’arrivée des migrants en France ? », avec pour seuls choix de se mettre dans la peau d’un réfugié afghan, d’un maire d’une ville prête à accueillir des migrants ou d’un directeur d’une association pro migrants.
Ben tiens ! Elle n’est pas belle, l’histoire ?
Mais quid du son de cloche du retraité qui voit un camp sauvage s’installer au fond de sa propriété qu’il a tout juste fini de rembourser ?
De l’ouvrier qui sera viré et remplacé pour pas cher ?
Pire : du SDF qui se dit qu’il ferait mieux de changer de statut s’il veut manger à sa faim ?
Inutile de vous faire un dessin, n’est-ce pas ?
L’orientation est assez claire et porte même un nom : propagande !
Cette année, c’est dans un livre de maths qu’on glisse en douce du clandestin ; je lis : « Des migrants fuyant la guerre (à noter fuyant la guerre, ça c’est important pour faire pleurer dans les chaumières et attendrir les gamins, peu importe si c’est bidon dans 97 % des cas)…
Je reprends : « Des migrants fuyant la guerre atteignent une île de la Méditerranée. La première semaine, il en arrive 100. Puis chaque semaine, le nombre de nouveaux arrivants augmente de 10 %. Par combien est multipliée une quantité lorsqu’elle augmente de 10 % ? »
Et hop ! Mine de rien, voilà encore une petite couche de clandos dans les esprits, de la bonne semence, cautionnée, arrosée et certifiée par notre très chère éducation nationale.
Ah ! On en bouffe du clandestin ! À toutes les sauces !
Très récemment, la fameuse LICRA a même remis le prix de l’année à un super collabo d’extrême gauche pour sa fraternité avec les réfugiés ; on en pleurerait, tellement c’est beau… et tout ça avec la bénédiction du pape… Alléluia !
Finalement, le plus terrible dans tout ça, c’est ce sentiment d’impuissance qui vire doucement, insidieusement, à l’acceptation.
Comme le disait Saint Augustin : « À force de tout voir l’on finit par tout supporter… À force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… À force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! »

Cette chronique a été diffusée sur Radio Libertés.

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