Pour avoir tenté d’assassiner un policier et sa collègue en incendiant leur véhicule, les casseurs du Quai de Valmy écopent de peines deux fois plus légères que les réquisitions du Parquet.
Ces antifas ultra violents des beaux quartiers, représentés par Antonin Bernanos, ne vont vraisemblablement pas faire beaucoup plus de prison que leur préventive.
Le jugement est tombé sous les protestations et les insultes de leurs partisans rassemblés devant la salle. Deux des prévenus, Angel Bernanos et Bryan Morio, accusés de « participation à un groupement en vue de la préparation de violences volontaires », ont été relaxés.
Le second a été condamné à une amende de 1000 euros pour refus de prélèvement ADN ce qui est assez commode pour ne pas savoir s’il s’est rendu coupable de violences.
Léandro Lopes, poursuivi pour la même raison, a écopé d’un an de prison avec sursis. Aucune interdiction de manifester n’a été retenue contre lui.
En état de récidive, puisqu’il avait été condamné en 2013 pour des « violences aggravées », le chef de file, Antonin Bernanos, petit-fils de l’écrivain, accusé d’avoir porté des coups au policier Kevin Philippy alors qu’il était encore dans la voiture, prend cinq ans de prison (dont deux avec sursis).
Au cours du procès, Antonin Bernanos a en effet formellement refusé de condamner moralement l’agression.
Le policier blessé, Kevin Philippy, avait alors demandé au président de reprendre la parole : « J’ai failli mourir, j’espère qu’ils prennent conscience de la gravité de leurs actes. »
Pour le ministère public, Antonin Bernanos, qui ne « se remet pas en cause », présente « clairement un risque de réitération ». [Il a été] condamné sans mandat de dépôt. Ce qui laisse planer un doute sur le fait qu’il fera bien ces années de prison.
Tout comme Thomas Richaud, condamné à deux ans de prison (dont un avec sursis), pour avoir mis des coups de pieds et de poing dans le véhicule. David Bault alias « Kara », transgenre américain, reconnu coupable d’avoir jeté un plot métallique sur le pare-brise avant de la voiture alors que les policiers se trouvaient encore à l’intérieur, est condamné à quatre ans de prison (dont 2 avec sursis). Ari Rustenholz, accusé d’avoir blessé les policiers, a pris 5 ans de prison (dont 4 ans et demi avec sursis).
Au final, le principal accusé sur lequel pèse la plus lourde charge, celle d’avoir jeté le cocktail Molotov qui a entièrement brûlé la voiture de police, ne payera pas pour ses crimes. Il est en fuite et ne s’est pas présenté au procès. Condamné à 7 ans de prison, un mandat d’arrêt a été prononcé à son encontre.
Et bien sûr toujours aucun démantèlement en vue de ces milices d’extrême gauche, ces groupuscules criminels qui ont perturbé les délibérations du tribunal, tentant d’intimider les magistrats, obligeant les audiences à être reportées. En plus de leurs faits d’armes habituels : saccages, violences, pillages, harcèlement et agressions des forces de l’ordre.
Caroline Parmentier
Article et dessins de Chard parus dans Présent
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