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vendredi 17 mars 2017

Robert Ménard poursuivi : affirmer qu’il fait jour à midi devient dangereux !

 


Le 17/03/2017


C’est donc le 25 avril que Robert Ménard connaîtra le sort que lui réserve la 17ème chambre correctionnelle…

C’est donc le 25 avril que Robert Ménard connaîtra le sort que lui réserve la 17e chambre correctionnelle et, à la suite de Maître Gilles-William Goldnadel, nous l’assurons tous de notre sympathie.
Mais n’ayons aucune crainte, cette noble juridiction a basé sa réputation planétaire sur l’objectivité présidant aux verdicts de ceux qui prétendent encore user de leur liberté d’expression, surtout quand le MRAP, la LICRA, SOS Racisme et le Collectif des lesbiennes sado-masochistes du Haut-Poitou sont parties civiles.
Meuhh non, je rigole !
 Je sais bien qu’aujourd’hui, pour être condamné, il suffit de constater que ce qui est est (non, il n’y a pas de faute de frappe).
C’est que, bientôt, il faudra y réfléchir à deux fois avant d’affirmer qu’il fait jour à midi !
Alors faisons un peu de juridisme de comptoir : il ne vous a pas échappé que, le 25 avril, ce sera deux jours après le premier tour de l’élection présidentielle.
Lequel, selon les milieux autorisés, aurait de fortes chances de sélectionner la casaque marine pour la dernière ligne droite.
Dans ces circonstances, la moindre condamnation du maire de Béziers pourrait avoir, surtout pour avoir fait un constat si banal qu’il n’offusque que les délateurs professionnels, des conséquences imprévisibles.
Par exemple, pousser des abstentionnistes, des centristes, voire des juppéistes ou fillonistes mollement motivés à apporter – sur un mouvement d’humeur au second tour – leurs suffrages à celle qui refuse explicitement de se soumettre au « gouvernement des juges ».
(Déclenchant, au passage, la fureur du Syndicat du « mur des cons », ce qui constitue toujours un pur mais, hélas, trop bref moment de bonheur…)
On peut penser qu’une magistrature politiquement correcte y réfléchira à deux fois avant de prendre un tel risque, et qu’une relaxe n’est donc pas à exclure… en première instance !
Parce qu’un appel est toujours possible.
Certes, on voit mal pourquoi Robert Ménard ferait appel (dans les dix jours) d’une décision qui lui serait favorable ; mais il est amusant de remarquer que le dernier jour serait précisément la veille du second tour.
 Sauf pour le procureur, hélas, qui, lui, dispose légalement (peut-être en raison de la gabegie qui règne dans les palais de justice) d’un délai double, soit vingt jours, pour faire appel.
 Ce qui nous emmènerait au-delà du deuxième tour, permettant à la magistrature en gilet rayé de reprendre ses mauvaises habitudes…

Mais ce n’est grave : aujourd’hui, une condamnation par la 17e vaut médaille de la Résistance.

Il suffit d’attendre la Libération !

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